Amazon Echo, Google Nest… Quel assistant vocal choisir ?

Amazon Echo, Google Nest… Quel assistant vocal choisir ?

Qu'ils soient sous forme d'enceinte, d'écran ou de mini boîtier, les assistants vocaux ont réponse à tout… ou presque ! Ces objets connectés qui obéissent à la voix rendent de précieux services au quotidien. Et il y en a à tous les prix !

« Combien de temps de cuisson pour un œuf mollet ? », « Quel est l’âge d’Emmanuel Macron ? », « Va-t-il neiger demain ? », « Quelle est la capitale de l’Ukraine ? »… Quel que soit le domaine touché par une question énoncée à haute voix, les assistants vocaux restent prompts à vous fournir une réponse. Nichés auparavant dans les smartphones, ils se sont depuis émancipés. Ils ont pris leurs aises pour s’immiscer au cœur de la maison au sein de petits boîtiers bardés de micros pour mieux vous entendre vos requêtes, de haut-parleurs pour vous répondre ou jouer de la musique et parfois même d’un écran, histoire de joindre l’image au son.

Trois grands de la tech occupent le terrain des assistants vocaux : Amazon avec son assistant Alexa et sa gamme d’appareils Echo, Google avec Google Assistant niché dans les boîtiers Nest, et enfin Apple avec Siri installé dans les HomePod. À l’exception de Siri qui reste exclusif à l’univers Apple, on retrouve tantôt Google Assistant, tantôt Alexa, et parfois même les deux simultanément, présents dans des enceintes ou des écrans connectés chez d’autres constructeurs comme Xiaomi, Lenovo, JBL ou encore Bose pour n’en citer que quelques-uns.

Pour fonctionner, ces assistants vocaux n’ont besoin que de trois choses. Tout d’abord, une alimentation électrique : aucun ne fonctionne sur batterie, contrairement aux enceintes portables Bluetooth avec lesquelles on les confond parfois. Ensuite, ils nécessitent tous une connexion à Internet à travers un réseau Wi-Fi. C’est en effet du Web qu’ils tirent toutes leurs connaissances et c’est grâce à lui qu’ils peuvent diffuser des contenus audio ou vidéo. Enfin, il faut obligatoirement les lier à un compte auprès du fournisseur du service. N’espérez pas faire appel à Alexa sans l’associer à un compte Amazon, utiliser Google Assistant sans compte Google ou solliciter Siri sans compte iCloud.

Outre les questions plus ou moins complexes que l’on peut leur soumettre au quotidien, les assistant vocaux peuvent également servir d’interface pour mener bien d’autres tâches. On peut ainsi leur demander d’écouter une station de radio, de diffuser une playlist musicale, d’afficher la vidéo d’une recette de cuisine, etc. Ils s’acclimatent aussi des autres objets connectés de la maison. Ils peuvent gérer les prises connectées, les systèmes d’ampoules intelligentes comme les Philips Hue par exemple, les thermostats pour le chauffage, les volets roulants, etc. Il suffit de leur demander à haute voix « Allume la lampe du salon » pour que la magie opère. Pour qu’ils puissent reconnaître un ordre, il faut toutefois les interpeler au préalable avec les dorénavant célèbres injonctions : « Alexa », « OK Google » et « Dis Siri ». C’est grâce à ces mots clés que les appareils s’activent et se mettent à votre écoute. Ce qui signifie également qu’ils demeurent en permanence en veille, à l’affut de tout ce qui se passe autour d’eux. De quoi facilement se sentir épier. Mais rassurez-vous, il est heureusement possible de couper manuellement leurs micros et leur caméra (pour ceux qui en sont équipés). Par ailleurs, chaque ordre énoncé donne droit à une analyse par une intelligence artificielle qui va décortiquer le but de la demande pour apporter la meilleure réponse. Au passage, les données récoltées alimentent aussi la base de connaissances du service qui cernera de mieux en mieux vos besoins au fil de votre utilisation pour mieux les anticiper par la suite. Toutes les demandes effectuées à haute voix à travers les assistants vocaux consignées dans un historique sur les serveurs d’Amazon, de Google et d’Apple. Il est bien sûr possible de supprimer cet historique pour retrouver un peu de confidentialité.

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