Google Maps va afficher un indice pour la qualité de l'air
Google Maps pourra afficher afficher la qualité de l'air sur ses cartes grâce à un calque dédié, comme pour le trafic routier. Une fonction réservée pour l'heure à quelques pays, mais qui sera déployée en France prochainement.
La pollution représente un enjeu majeur aujourd'hui. Pour la planète et la préservation de l'environnement, bien sûr, mais aussi pour notre santé. C'est particulièrement vrai pour la qualité de l'air, qui varie fortement d'un endroit à l'autre, selon de multiples paramètres. Ainsi, pendant les épisodes de grande chaleur – qui risquent de devenir de plus en plus fréquents avec le dérèglement climatique –, l'air peut rapidement devenir insalubre dans certaines zones, en particulier dans les grandes agglomérations. Et c'est précisément pour aider la population à se tenir informée sur ce critère essentiel et à trouver des endroits plus respirables que Google a développé une nouvelle fonction pour Maps, son service de cartographie.
La célèbre application vient en effet de se doter d'un nouveau calque permettant d'afficher un indice de qualité de l'air (IQA) directement sur des cartes, exactement comme elle le fait déjà pour le trafic routier par exemple. Une information précieuse qui permet de connaître de degré de pollution de l'air extérieur à l'endroit où l'on se trouve, mais aussi de savoir s'il est préférable de rester à l'intérieur, de se rendre à dans une zone précise, ou, a contrario, chercher des lieux plus respirables en cas de pic de pollution. Bref, une fonction aussi pratique qua la météo au quotidien !
L'indice de qualité de l'air est très simple à connaître dans Google Maps : il suffit d'afficher le calque correspondant dans l'application ou le service en ligne, comme on le fait pour le trafic routier ou le relief. Un filtre s'active alors, en affichant l'indice de qualité dans différents lieux, avec un code couleur très clair et quelques informations additionnelles permettant de voir les endroits les plus pollués.
Pour l'heure, cet indice de qualité de l'air n'est disponible que dans quelques pays comme les États-Unis, le Canada et l'Inde. Le géant de Mountain View s'est notamment associé aux agences gouvernementales américaines – dont l'Agence de protection de l'environnement aux États-Unis et PurpleAir, un réseau de capteurs à faible coût qui donne une vision plus locale des conditions. Mais il est prévu que cette fonction soit déployée progressivement dans d'autres régions du monde, dont l'Europe. Il faudra donc attendre encore un peu pour en profiter en France.