X payant pour tous : Elon Musk change encore d'avis

X payant pour tous : Elon Musk change encore d'avis

X s'est enflammé après qu'Elon Musk ait déclaré envisager de rendre le successeur de Twitter payant pour tous les utilisateurs. Il semble cependant avoir de nouveau changé d'avis. N'était-ce qu'une pensée lancée en l'air ?

Twitter a eu droit à bien des changements depuis qu'Elon Musk a racheté la plateforme, jusqu'à être rebaptisée X. Le milliardaire lunatique a pris pour habitude d'essayer toutes ses idées directement sur les utilisateurs, sans passer par des phases de tests, et de changer d'avis comme de chemise. Et on a beau craindre le pire à chaque annonce, il arrive quand même à nous surprendre ! Le lundi 18 septembre, dans le cadre d'une table ronde sur la sécurité de l'intelligence artificielle avec Benjamin Netanyahou – le Premier ministre israélien –, il a évoqué une possible refonte du modèle économique de la plateforme. Rien que ça ! Une nouvelle qui a eu un fort écho dans la presse, mais qui est en réalité à prendre avec de grosses pincettes.

D'après les propos tenus par le patron de Tesla, tout le monde a compris qu'il réfléchissait sérieusement à rendre son réseau social payant pour tout le monde. Sans abonnement actif, aucun utilisateur ne pourrait plus publier quoi que ce soit sur la plateforme, dans le but de lutter contre les comptes artificielles. Une bascule visant à mettre en place un "petit paiement mensuel pour utiliser X", qu'Elon Musk justifiait comme "le seul moyen de combattre une vaste armée de bots". Finalement, une fois n'est pas coutume, le milliardaire est revenu sur ces propos.

X : un nouvel abonnement de quelques euros par mois ?

Le modèle économique de X a bien évolué depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk pour la modique somme de 44 milliards de dollars. Actuellement, le réseau social est entièrement gratuit – mais il faut posséder un compte pour visualiser les publications –, toutefois il existe un abonnement à 9,60 € par mois, X Premium (anciennement Twitter Blue), qui permet d'avoir accès à plus de fonctions – publications plus longues, édition de tweet, mise en forme de ses posts... –, à un badge de vérification – la fameuse petite coche bleue – et de voir ses publications mises en avant par l'algorithme. De plus, en validant certains critères, les utilisateurs certifiés peuvent désormais percevoir une rémunération en fonction du nombre de vus de leurs tweets.

D'après les propos tenus par Elon Musk lors de la table ronde, la somme du nouvel abonnement pourrait s'élever à "quelques dollars, un faible montant". Cependant, il a depuis validé une Community Note – une note ajoutée par les utilisateurs afin d'apporter des informations supplémentaires à un tweet, dans une sorte de mise en contexte – expliquant que cette nouvelle émanait d'une mauvaise lecture de ses propos. Il s'agirait donc plutôt d'une nouvelle offre plus abordable que X Premium, une sorte d'entre-deux. Pourtant, les propos du milliardaire étaient clairs : "Nous passons à un petit paiement mensuel pour l'utilisation du système X". Mais ce ne serait pas la première fois qu'Elon Musk revienne sur ses décisions – après tout, il a tendance à changer d'avis comme de chemise.

X payant pour tous : quand Elon Musk souffle le chaud et le froid

La prolifération de bots sur les réseaux sociaux n'est pas un problème qui date d'hier, et il est tout à fait possible que ce ne soit qu'un prétexte pour dégager de nouvelles sources de financement pour X, avec la fuite des annonceurs – de nombreuses marques, craignant pour leur image et refusant d'être affichées au côté de contenu jugé problématique, ont décidé de ne plus diffuser leurs publicités sur le réseau social – et une offre Twitter Blue qui n'attire pas autant qu'espéré. De plus, de nombreux utilisateurs s'accordent à dire qu'ils n'ont jamais constaté autant de spams que depuis le changement de propriétaire – en même temps, vu comment Elon Musk a élagué les équipes...

Reste que cette annonce a provoqué de vives réactions sur le réseau social. Rapidement, on a pu voir en tendance des termes tels que "adieu Twitter" ou le nom des différents concurrents. Plusieurs réseaux sociaux ont d'ailleurs essayé de surfer sur le mécontentement des utilisateurs de X/Twitter, avec plus ou moins de succès. Trois alternatives se démarquent actuellement : Threads (par Meta) qui, s'il a connu un fort succès à son lancement, est indisponible en Europe ; BlueSky Social (par le créateur de Twitter) qui n'est accessible que sur invitation et, de ce fait, abrite une toute petite communauté ; Mastodon, un réseau social décentralisé dont le côté technique constitue un frein pour le grand public.

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