Artifact, le nouveau réseau social créé par les fondateurs d'Instagram, est désormais accessible à tous ! Tout le monde peut ainsi essayer l'application qui propose un fil d'actualité personnalisé en s'inspirant du modèle algorithmique de TikTok.
Après avoir été accessible uniquement en bêta privée sur liste d'attente, le nouveau réseau social Artifact est désormais ouvert à tous ! N'importe qui peut désormais télécharger et utiliser l'application pour iOS et Android développée par le duo Kevin Systrom et Mike Krieger, les fondateurs d'Instagram. Comme le suggère son nom – contraction de "artificial intelligence" (intelligence artificielle) et "fact" (fait) –, Artifact fait appel à du machine learning afin de proposer à ses utilisateurs un flux d'informations personnalisé, provenant de grands titres de presse, mais aussi de plateformes et de blogs plus confidentiels. Pour cela, les développeurs se sont inspirés du modèle algorithmique si mystérieux de TikTok, qui semble décidément être un véritable exemple de réussite que tout le monde souhaite imiter – y compris Instagram, qui s'était attiré l'ire de ses utilisateurs à cause de cela.
Artifact : un réseau social pour lire des articles
L'année 2022 a été marquée par l'émergence de nouveaux réseaux sociaux comme BeReal, l'anti-Instagram qui prône l'authenticité, et Mastodon, où les utilisateurs déçus de Twitter ont trouvé refuge. Et 2023 voit un petit nouveau arriver avec Artifact ! Concrètement, la plateforme propose un fil d'actualités populaires. Il suffit de sélectionner un article pour que l'application propose des contenus similaires dans l'onglet "Profil", un peu comme le flux de TikTok "Pour toi" et le fil "Explorer" d'Instagram. Plus l'utilisateur lit des articles sur le réseau social, plus l'algorithme lui propose du contenu qui lui plaira. Une fonction permet de visualiser son historique de lecture après avoir lu 10 articles et ainsi de voir les thèmes qui intéressent le plus l'utilisateur.
Un autre onglet "À la une" propose quant à lui une sélection d'articles classés par thèmes. En revanche, contrairement aux réseaux sociaux habituels, le flux d'actualités ne fonctionne pas – en théorie – en se basant sur le nombre clics, de réactions ou de commentaires, mais sur le temps passé à lire le contenu. Deux autres fonctions sont également de la partie : un flux d'articles postés par les utilisateurs suivis – comme le flux "Suivis" de TikTok, décidément – avec les commentaires affichés, et une messagerie afin de pouvoir échanger avec les autres utilisateurs – il ne faudrait pas oublier la dimension "sociale" quand même. Reste à espérer que les algorithmes propose du contenu récent, et pas des actualités vieilles de plusieurs jours, comme c'est parfois le cas sur Instagram, TikTok et compagnie. D'autres fonctions ont fait leur apparition depuis la première phase de test. Ainsi, il est possible d'abaisser un article pour voir moins de contenus similaires et de synchroniser ses contacts avec l'application afin d'être informé des articles qui sont populaires dans son réseau.
Artifact : la difficile équation entre algorithmes et liberté de presse
Artifact compte intégrer à sa plateforme de la presse toutes les opinions, de gauche comme de droite, tout en posant des garde-fous pour éviter les dérives, notamment au niveau de la désinformation. C'est pourquoi Kevin Systrom et Mike Krieger ne veulent intégrer que des éditeurs de confiance et comptent supprimer tout post se risquerait à publier des fake news ou tout sujet complotiste. Un principe très prometteur sur le papier, mais qui interroge quant aux limites du système d'Artifact. Le principe de popularité de va-t-il pas alimenter la fameuse "course à clics" qui existe dans la presse ? Et comment définir des "partenaires de confiance" ? Et comment atteindre la neutralité alors que la plateforme repose sur un algorithme ? Autant de points sur lesquels il faudra faire particulièrement attention.
L'autre inconnue d'Artifact réside dans son modèle économique, qui n'a pas encore été défini. On peut supposer que la plateforme sera financée par de la publicité, mais peut-être aussi grâce à des partenariats avec les différents éditeurs, qui lui reverserait une partie des revenus générés par le trafic en provenance d'Artifact. L'application est accessible gratuitement sur Android et iOS dès à présent.
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