Robots aspirateurs-laveurs : les meilleurs modèles en 2024
Las des tâches ménagères ? Ces robots aspirateurs-laveurs vont vous faire gagner un temps précieux en vous épargnant deux corvées auxquelles on ne peut échapper si l'on souhaite conserver un logement propre au quotidien : aspirer et laver le sol.
Le robot aspirateur est probablement l’un des appareils qui connaît le plus de succès depuis quelques années. Il n’y a qu’à observer l’augmentation du nombre de modèles qui surgissent dans les rayons et la multiplication des marques qui se jettent sur ce marché. Il est facile aussi de s’en apercevoir au fil des différents salons dédiés aux nouvelles technologies comme l’IFA de Berlin ou le CES de Las Vegas où se côtoient chaque année de plus en plus de marques, chinoises pour l’essentiel. Roborock, Dreame, Switchbot, Ecovacs, Neato, Xiaomi viennent titiller les noms populaires comme iRobot et ses légendaires Roomba ou des acteurs de l’électroménager comme Rowenta, Philips ou encore Kärcher. Il en résulte une véritable compétition entre les constructeurs et surtout, à la clé, de belles avancées technologiques. Et c’est tant mieux pour l’utilisateur final qui peut voir progresser l’efficacité de ces machines.
Au début cantonnés à la simple aspiration des sols, avec plus ou moins de succès, les aspirateurs robots se sont depuis attelés également au lavage des sols. Un double emploi qui permet d’entretenir sa maison au quotidien sans trop d’efforts. Et c’est tout ce qu’on leur demande. Et même si des progrès restent à faire, il faut reconnaître que ces appareils se révèlent très appréciables.
Pourquoi s’équiper d’un aspirateur robot
Soyons honnêtes : les robots aspirateurs-laveurs ne sont pas encore aptes aujourd’hui à remplacer ce bon vieil aspirateur traîneau ou balai et la serpillère qui encombrent votre placard. Des zones leur restent encore inaccessibles et leur efficacité n’égale pas non plus celle d’une paire de bras humains. Néanmoins, ils sont loin d’être inutiles. Au quotidien, ils peuvent se charger d’un bon coup de propre pour maintenir l’habitat agréable. Surtout, ils sont partiellement ou totalement autonomes. Ce qui permet de les laisser travailler même lorsque vous n’êtes pas chez-vous ou de vous laisser du temps pour faire autre chose pendant qu’ils nettoient telle ou telle pièce.
Comment fonctionnent les aspirateurs robots
Ces appareils ont grandement évolué depuis leurs débuts au milieu des années 2010 où ils se déplaçaient non sans difficulté, se perdaient souvent et proposaient relativement peu de fonctions. Ils n’en ont pas l’air mais il s’agit bien pourtant aujourd’hui de petits bijoux technologiques. Et pour cause. Ils savent se déplacer et se repérer seul dans toute la maison, éviter les obstacles en tout genre, ne pas se cogner aux meubles, détecter les escaliers, identifier le type de surface sur laquelle ils évoluent, disposent de suffisamment de puissance pour franchir les barres de seuil un peu hautes et, bien sûr, embarquent un moteur d’aspiration performant et un système de lavage assez efficace. Pour cela, ils se dotent tout d’abord - pour la grande majorité - d’un Lidar, aussi appelé télémètre laser. Ce dispositif de détection s’appuie sur des faisceaux laser qui permet d’évaluer les distances avec une grande précision. C’est grâce au Lidar que ces robots peuvent détecter les murs et les obstacles et dresser une carte de tout le logis. Mais ce n’est pas tout. La tendance actuelle vise aussi à les équiper d’une caméra. Grâce à elle, le robot peut non seulement éviter un obstacle qui se présente devant lui mais aussi l’identifier en le comparant aux éléments enregistrés dans sa base de données. Câbles qui traînent au sol, chaussures, chaussettes, pieds de lampe, meubles divers… Ils peuvent ainsi adapter leur comportement à la volée afin d’éviter de se prendre les roues dans un rideau ou des fils électriques. La caméra se révèle aussi très utile lorsque des animaux de compagnie occupent également le domicile. Le robot peut ainsi identifier d’éventuelles déjections afin de ne pas rouler dessus et les éparpiller. Ouf. Ainsi, en cas d’obstacle inattendu sur son chemin, le robot peut le contourner et continuer sa tâche. Certains modèles savent également détecter la présence impromptue de liquide sur le sol (un verre d’eau renversé par exemple). S’il était en pleine phase d’aspiration, le robot évitera la flaque et reviendra ensuite pour la nettoyer.
Les modèles haut de gamme savent également adapter seuls leur comportement en fonction de la surface sur laquelle ils se déplacent et de la tâche qu’on leur a assignée. S’il s’agit de parquet ou de carrelage par exemple, le robot abaissera automatiquement sa puissance d’aspiration et pourra procéder au lavage du sol. S’il passe sur un tapis ou une moquette, il augmentera sa puissance d’aspiration et pourra relever sa serpillère (ou même s’en séparer) pour ne pas y répandre de l’eau. Malin ! Et tout ceci de sans que l’utilisateur n’ait à intervenir. Des capteurs présents sur l’appareil (autour et dessous) lui fournissent toutes les informations nécessaires pour identifier les surfaces.
Enfin, tous les robots aspirateurs-laveurs aujourd’hui sont connectés au réseau Wifi de la maison et se pilotent grâce à l’appli fournie par le constructeur. Que l’on soit présent au domicile ou à l’extérieur, il est donc facile non seulement d’en prendre le contrôle à n’importe quel moment (pour par exemple lancer une opération ménage avant que des invités n’arrivent alors que l’on n’est pas encore à la maison) mais aussi de surveiller leur activité et leur progression dans leurs tâches. Par ailleurs, les robots munis d’une caméra peuvent également vous permettre d’observer ce qui se passe chez-vous en votre absence. Un bon moyen de garder un œil sur les animaux de compagnie (et même de leur parler puisque l’appareil dispose d’un micro et d’un haut-parleur) ou de vérifier qu’aucun cambrioleur ne traîne dans les parages.
Les robots aspirateurs-laveurs sont-ils efficaces ?
L’électronique, la technologie et l’intelligence embarquées dans ces robots ne font pas tout. Ils doivent aussi – et surtout – remplir les tâches auxquelles ils sont dévolus à savoir, aspirer convenablement les sols et les laver. Nous l’avons dit plus haut : les robots aspirateurs-laveurs ne peuvent pas encore remplacer à 100 % un vrai aspirateur et balais accompagné de sa serpillère. Mais les technologies évoluent très vite et, nous avons pu le constater, leur efficacité augmente d’année en année. Pour l’aspiration, certains modèles disposent d’un moteur puissant (jusqu’à 10 000 Pa qui correspond à la dépression). Les aspirateurs classiques proposent de leur côté une puissance située entre 30 000 et 40 000 Pa (ou plus). Pour le lavage, plusieurs techniques sont proposées. La plupart des modèles se dotent de deux serpillères (appelées vadrouilles) placées sur des plateaux rotatifs à l’arrière de l’appareil. D’autres modèles embarquent une seule serpillère disposée cette fois-ci sur un plateau oscillant ou fixe. C’est la vitesse de rotation ou d’oscillation ainsi que la pression exercée sur le sol qui permet de frotter la surface à nettoyer avec plus ou moins d’efficacité. Ces robots disposent en plus d’un réservoir d’eau pour humidifier la serpillère selon plusieurs degrés. Ils peuvent remplir ce réservoir soit seuls en faisant le plein à leur station d’accueil soit avec un petit coup de pouce de l’utilisateur. Enfin, quelques modèles se contentent d’une simple lingette jetable à fixer à l’arrière de l’appareil pour la phase de lavage. Ce n’est pas le plus efficace.
Puissance d’aspiration plus faible qu’un aspirateur traditionnel, vadrouille moins efficace qu’une paire de bras pour frotter une tâche avec un balais et une serpillère, les robots aspirateurs-laveurs souffrent également d’un autre problème pour espérer rivaliser avec l’équipement de ménage habituel : leur forme. La très grande majorité des robots sont ronds. Ils ne sont pas très épais – ce qui leur permet de se faufiler sous quelques meubles – mais cette forme de disque les empêche d’accéder aux coins et aux angles et même de longer efficacement les murs droits. Pas très pratique. Néanmoins, les ingénieurs commencent à trouver la parade. Déjà, depuis des années, tous les robots disposent d’une ou deux balayettes latérales rotatives. Elles permettent de ramener vers le ventre de l’appareil, là où se trouve la bouche d’aspiration, les déchets situés sur les côtés. Et pour le lavage, on commence aujourd’hui à voir des robots dont l’une des vadrouilles (serpillère) est montée sur un bras télescopique. L’appareil peut donc maintenant longer les murs et accéder plus au moins aux coins pour laver le sol. Une seule marque aujourd’hui, Ecovacs, propose un modèle de robot de forme carrée, mieux adaptée pour ces cas particuliers.
Malgré ce manque de puissance et d’efficacité tant pour l’aspiration que pour le lavage face à un équipement traditionnel (aspirateur + serpillère), ces robots savent se montrer très pratiques. Ils permettent un entretien régulier des sols sans effort. Utilisés au quotidien ou plusieurs fois par semaine, ils représentent un choix judicieux pour conserver un logis très propre. Mais ils ne vous éviteront pas de vous astreindre à un ménage en profondeur de temps en temps, ne serait-ce que parce que vous pouvez atteindre des zones qui leur sont inaccessibles ou ôter des tâches trop incustées.
Les critères à surveiller pour choisir un robot aspirateur-laveur
C’est décidé, vous souhaitez vous équiper d’un robot aspirateur-laveur pour vous décharger des tâches d’entretien quotidien de la maison ? Voici les points à surveiller avant d’acheter.
L’encombrement. Une grande majorité des robots aspirateurs-laveurs s’accompagnent aujourd’hui d’une station d’accueil. Celle-ci leur permet de se recharger en énergie mais pas seulement. Elle peut embarquer un dispositif de purge dans lequel le robot vient vider son bac à poussière après avoir effectué une tâche d’aspiration. Les déchets sont alors aspirés dans un sac jetable comme sur un aspirateur classique. Il n’est donc pas nécessaire de vider soi-même le bac à poussière du robot. En plus de ce dispositif, la station peut embarquer, selon les modèles, deux bacs à eau. L’un contient de l’eau propre. Le robot s’en gorge lorsqu’il doit laver les sols. L’autre contient l’eau sale récoltée par le robot lorsqu’il vient nettoyer ses serpillères après une phase de lavage des sols (oui, il se débrouille seul pour ça aussi). Selon les modèles, les bacs peuvent atteindre 4 litres d’eau (le robot en embarque généralement moins de 500 ml). Avec tous ces équipements, la station peut vite prendre des proportions gargantuesques. Sans compter que le robot doit d’ailleurs disposer de suffisamment d’espace, à l’avant, pour venir se garer. Aussi, avant d’acheter, mesurez bien l’espace où vous souhaitez installer la station et le robot. À noter qu’à présent, quelques modèles permettent de raccorder la station directement à un tuyau d’alimentation en eau et un dispositif d’évacuation. Dans ce cas, la corvée de remplissage et de vidage des bacs d’eau est donc terminée mais la station doit inévitablement prendre place dans un espace équipé pour un tel raccordement.
La puissance d’aspiration. Nous l’avons vu, les robots aspirateurs-laveurs offrent une puissance d’aspiration moindre que les aspirateurs traditionnels. Si votre logis ne comporte pas de moquette ou de tapis épais, ce n’est absolument pas gênant. Un modèle offrant une puissance de 4000 Pa sera largement suffisant pour des parquets et du carrelage. En présence de moquette ou de tapis épais en revanche, n’hésitez pas à vous orienter vers un modèle plus puissant (6000 Pa au minimum) capable d’aller aspirer les fibres. D’autant plus si vous avez à la maison des animaux de compagnie à poils longs.
La technique de lavage. Plateau rotatif ou à oscillation, nous n’avons pas remarqué de grandes différences entre les deux techniques utilisées. Notre préférence va toutefois aux plateaux rotatifs lorsque l’une des vadrouilles est fixée à un bras télescopique. L’efficacité le long des murs, des meubles et dans les coins est meilleure. La technique de la lingette humide est déconseillée. Elle ne frotte pas assez contre le sol et sèche bien trop vite sans parler de l’aspect écologique déplorable du dispositif. Néanmoins, si l’essentiel de votre usage se limite à l’aspiration et que vous considérez le lavage du sol comme élément secondaire, le système de lingette peut apparaître comme une solution d’appoint.
L’entretien. Aussi autonome qu’il soit, le robot a tout de même besoin de vous. Il faut remplir son bac d’eau propre, vider son bac d’eau sale, remplacer son sac à poussière (capable de durer plusieurs semaines selon l’usage) mais aussi nettoyer la base de la station d’accueil. Il n’est pas rare en effet que de l’eau y stagne même si l’appareil sait sécher ses vadrouilles à l’aide d’un ventilateur envoyant de l’air chaud ou froid. Nous apprécions donc tout particulièrement les modèles équipés d’un bac amovible au bas de la station d’accueil. C’est plus facile à entretenir.
Par ailleurs, il faudra aussi régulièrement procéder au nettoyage du filtre à poussières du robot mais aussi débarrasser sa balayette latérale comme sa brosse centrale des cheveux longs qui peuvent s’y entortiller. Une tâche en général assez simple puisque tous ces éléments sont faciles d’accès. À noter que certains modèles sont équipés d’un dispositif qui coupe justement les fils et autres cheveux enroulés mais ne parvient pas à en débarrasser les extrémités des axes de la brosse centrale. Quant aux serpillères, il est également recommandé de les passer une fois par mois en machine à laver (elles sont généralement fixées au plateau avec du velcro).
Le bruit. Les robots aspirateurs-laveurs proposent plusieurs modes de fonctionnement pour les phases d’aspiration. Généralement, un mode Silencieux est proposé. Dans ce cas, l’appareil se déplace dans le logis assez discrètement mais son efficacité d’aspiration est alors réduite. À utiliser sur un sol dur ou lisse peu sale si l’on souhaite que l’aspirateur soit passé sans faire trop de bruit. Les autres modes sont quant à eux évidemment plus bruyant mais à un niveau inférieur à celui d’un aspirateur classique. Ce qui fait le plus de bruit ? La purge du bac à poussière lorsque le robot revient à la station de charge. Durant cette phase (une quinzaine de secondes en moyenne) le bruit émis peut atteindre jusqu’à 80 db soit celui d’un aspirateur normal. Il est en général possible de paramétrer le robot pour qu’il ne se purge pas systématiquement.
La cartographie. C’est l’un des points clé dans le maniement d’un aspirateur robot. Lors de la première utilisation, l’appareil se déplace seul de pièce en pièce pour inspecter le logis et établir le plan de ce dernier. Une phase cruciale puisque du plan défini dépend la capacité de l’appareil à se repérer ensuite. Il sera possible de lui désigner une pièce à nettoyer, un ordre de passage pour plusieurs pièces, etc. La gestion de ce plan à travers l’appli fournie peut être plus ou moins alambiquée. Nous avons parfois rencontré quelques problèmes nous interdisant de redessiner des pièces (pour diviser ou fusionner des zones). Plutôt gênant lorsque l’on souhaite ordonner le nettoyage d’une pièce précise et que l’appli s’obstine à l’associer à une autre. Le maniement de la carte doit donc être simple. Quelques marques permettent également d’ajouter des meubles sur la carte. L’intérêt réside dans la possibilité d’ordonner un nettoyage autour d’un meuble en particulier comme la table de la salle à manger par exemple.
À noter qu’aujourd’hui, même si aucun robot ne sait monter ou descendre un escalier, tous savent gérer plusieurs plans (un par étage). Il faudra simplement déposer manuellement le robot à l’étage souhaité.
La compatibilité avec les assistant vocaux. La plupart des modèles sont compatibles avec Google Assistant ou Alexa (Amazon), moins souvent avec Siri. Il est donc possible d’associer le robot avec l’un de ces écosystèmes afin de le piloter à la voix en donnant des ordres du type « va aspirer la chambre principale ». Certains robots embarquent aussi leur propre assistant vocal ce qui évite de les associer à Google Assistant ou Alexa.
La caméra. Elle peut sembler gadget mais tend à se multiplier sur les modèles récents haut de gamme. Elle permet au robot d’identifier les obstacles et les objets présents sur sa trajectoire et de les éviter. Elle permet en outre de surveiller le domicile. Néanmoins, nombre de robots en sont démunis. Ce qui ne les empêche pas de se déplacer avec une grande aisance dans le logis sans se cogner (ou presque). La caméra n’est donc pas un outil indispensable, d’autant que sa présence impacte le coût de l’appareil.
Les accessoires. Les robots aspirateurs-laveurs ne sont ni plus ni moins que des appareils électroménagers. Ils sont donc constitués de pièces mécaniques amovibles qui s’usent comme la brosse centrale, la balayette, les vadrouilles, les filtres et le sac à poussière. L’appli fournie avec l’appareil indique le degré d’usure de ces consommables. Pratique. Mieux vaut surveiller cette donnée de près et s’équiper dès l’achat des éléments de remplacement. En revanche, évitez de vous fournir chez le fabricant de l’appareil pour acheter du liquide de nettoyage pour le sol. Il est généralement facturé très cher. Bien souvent, de l’eau propre suffit. Et si l’eau de javel est à bannir, vous pouvez ajouter dans le bac à eau propre quelques gouttes de liquide ménager. Il faut simplement veiller à ce que celui-ci ne mousse pas. Sinon, le remplissage du robot et la purge dans le bac à eau sale pourrait mener à des dysfonctionnements non pris en charge par la garantie.
L’autonomie. Il n’y a aucune crainte à avoir concernant ce point. Tous les robots se montrent véritablement endurant. Sauf à devoir nettoyer plus de 300 m2 d’un coup, ils pourront s’acquitter de leur tâche sans broncher. Leur batterie tient bien le coup et, le cas échéant, le robot retournera à sa station pour refaire le plein d’énergie avant de reprendre sa tâche là où il s’est arrêté. Par ailleurs, il ira lui-même vidanger son bac à poussière s’il est plein, refaire le plein d’eau et nettoyer ses serpillères s’il l’estime nécessaire durant le nettoyage avant de repartir terminer son office. Quelques marques permettent de programmer la recharge électrique du robot pendant les heures creuses. Bien vu.
Le prix. À bien y regarder, les robots aspirateurs-laveurs sont à peine plus chers que les aspirateurs traditionnels haut de gamme à la différence qu’ils tiennent deux rôles : l’aspiration et le lavage. Ils se montrent par ailleurs autonomes et c’est ce qui les distingue puisque votre présence n’est pas requise pour les utiliser. C’est autant de temps de gagner pour faire autre chose. Un confort qui a donc un coût. Les premiers modèles se négocient aux alentours des 350 euros. En deçà, vous risquez d’être fortement déçu par une efficacité médiocre et une technologie en retard. Un robot qui se perd, qui oublie des zones à nettoyer, qui peine à escalader des barres de seuil ou qui s’embourbe dans un tapis épais en le détrempant au passage avec sa serpillère mouillée, c’est le risque encouru avec les modèles ultra entrée de gamme. Les prix peuvent également grimper assez haut (plus de 1500 euros). À ce tarif, vous disposez du nec plus ultra du robot aspirateur-laveur du moment, bardé de technologie avec un soupçon d’intelligence artificielle très à la mode en ce moment. Mais il n’est pas indispensable de dépenser autant pour disposer d’un appareil efficace et fiable. Nous estimons qu’à partir de 600 euros, vous disposez déjà d’un bon équipement capable de vous donner satisfaction au quotidien. Et bien évidemment, surveillez les promotions qui pleuvent tout au long de l’année pour faire de bonnes affaires et faire baisser les prix de 10 à 15 %.