Test Samsung Galaxy Z Flip5 : le roi des pliants garde-t-il sa couronne ?
Avec le Galaxy Z Flip5, Samsung perpétue la dynastie des smartphones pliants à clapet inaugurée il y a quatre ans. Entre temps, la concurrence n'a pas manqué d'inspiration et de bonnes idées pour le chahuter. Le Z Flip est-il toujours le roi des pliables ?
Samsung propose des smartphones pliants depuis quatre ans déjà. Précurseur en la matière, on lui doit la gamme des Galaxy Z composée du Z Fold, le smartphone géant au format livre et le Z Flip, mobile à clapet, beaucoup plus compact. Ce dernier a su séduire un large public et particulièrement la gent féminine en jouant à fond la carte du smartphone bijou, ressemblant à un poudrier et personnalisable à loisir dans une vaste palette de couleurs avec les éditions Bespoke. Un pari audacieux mais pour autant réussi, grâce, aussi, à une campagne marketing rondement menée. Las, longtemps resté seul sur le terrain des mobiles à clapet, Samsung s'est depuis fait rattraper par une concurrence acharnée qui n'a eu de cesse d'améliorer le concept. Outre Huawei qui s'est lancé dans la course en même temps que lui mais qui a explosé en plein vol à la suite des sanctions américaines, Motorola et Oppo disposent à présent aussi à leur catalogue de modèles pliants à clapet techniquement et esthétiquement supérieurs au Z Flip4 de Samsung, sorti à l'été 2022. Aussi, le géant de l'électronique ne pouvait que réagir pour récupérer sa couronne. Et de dégainer le 26 juillet dernier le Z Flip5. La patte esthétique de Samsung reste évidemment de mise mais le smartphone rattrape également son retard technique en dotant son mobile des derniers composants haut de gamme du moment. De quoi reprendre la main sur ce marché visiblement florissant. Lors de sa conférence Unpacked 2023, Samsung a en effet cité une étude menée par Counterpoint indiquant que plus d'une centaine de millions de smartphones pliants étaient en circulation sur le globe. De quoi attirer les convoitises et surtout, pour Samsung, ne pas se laisser voler la plus grosse part du gâteau. Nous avons pu tester ce Galaxy Z Flip5 pendant quelques jours. Voici notre verdict.
|
|
Samsung Galaxy Z Flip5 : un design revu et plus rassurant
Le Z Flip5 est un smartphone pliant au format clapet. Il présente donc un gabarit ténu lorsqu'il est replié. Ses dimensions sont quasiment identiques à celles de son aîné : 85,1 x 71,9 x 15,1 mm contre 84,9 x 71,9 x 17,1/15,9 mm. Vous aurez sûrement noté au passage le petit écart concernant l'épaisseur et mentionnant deux nombres pour le Z Flip4. C'est que ce dernier ne présente pas la même épaisseur au niveau de la charnière. Et pour cause, le Z Flip5 adopte dorénavant une charnière de type goutte d'eau.
Elle permet au mobile de se refermer complètement sans laisser d'espace entre les deux surfaces de l'écran en position fermé. Cela n'a l'air de rien et pourtant, ce modèle de charnière évite aux poussières et autres grains de sable de se glisser sur l'écran et de l'endommager lorsqu'on le trimballe dans une poche. Sur ce point, le Z Flip5 corrige l'un de ses plus gros problèmes et rattrape les progrès réalisés par Oppo et Motorola. Une fois déplié, le Z Flip5 conserve les mêmes proportions que son aîné soit 165,1 x 71,9 x 6,9 mm.
Côté poids, rien ne bouge non plus. Le mobile affiche toujours 187 g. Un poids assez standard pour ce type d'appareil. C'est sur la personnalisation en revanche que le Z Flip5 présente un léger recul face à son prédécesseur. Pour l'instant, l'appareil n'est disponible qu'en huit coloris. Il n'y a pas d'édition Bespoke pour ce modèle. La raison : l'écran externe occupe à présent la totalité – ou presque – de la moitié supérieure de l'appareil. Il n'est donc plus possible de personnaliser cette partie-là du boîtier.
Il n'empêche. Le Z Flip5 conserve son look très élégant hérité de son grand frère. Il demeure toujours aussi agréable en main, plié ou déplié avec des boutons de volume et de mise sous tension (ce dernier accueille également le lecteur d'empreintes) bien placés sur la tranche supérieure gauche. En revanche, côté étanchéité, le Z Flip5 conserve les caractéristiques identiques au Z Flip4. Il présente une certification IPX8 lui permettant de résister à une immersion dans l'eau par 1,5 mètre de fond pendant 30 minutes mais il n'est pas étanche à la poussière.
Samsung Galaxy Z Flip5 : deux écrans lumineux et confortables
Comme tout bon smartphone pliant qui se respecte, le Galaxy Z Flip5 embarque deux écrans. L'un externe, visible en toute circonstance, l'autre interne, plus grand, pour un usage plus traditionnel.
L'écran externe
La principale différence entre les Z Flip4 et le Z Flip5, c'est bien évidemment l'écran externe. Là encore, Samsung rattrape la concurrence. Exit le petit écran Amoled de 1,9 pouce permettant de déchiffrer les notifications et place à une belle dalle Amoled de 3,4 pouces laissant beaucoup plus de liberté (voir plus loin). C'est d'ailleurs grâce à cet écran que Samsung joue la carte de la personnalisation – lorsque l'appareil est allumé – en proposant une grande variété de fonds d'écran.
La dalle offre une définition de 720 x 748 pixels pour une résolution de 306 ppp. Surtout, Samsung a soigné la luminosité. Le constructeur indique un pic à 1600 nits. Un niveau exceptionnel que nous avons pu apprécier en conditions réelles. Lorsque la lumière devient intense, en plein soleil par exemple, l'écran grimpe en luminosité pour rester lisible. En revanche, il semble avoir du mal à rétablir une luminosité normale lorsque l'on rebascule dans un environnement sombre. Durant nos tests, l'appareil a mis plus de 20 secondes à s'adapter à l'obscurité.
Contrairement à Motorola avec son Razr 40 Ultra (lire notre test), Samsung n'a pas choisi de recouvrir entièrement la surface supérieure de l'appareil avec l'écran externe. Celui-ci présente donc un petit décrochage pour laisser la place au deux modules photo. Un choix étonnant qui brise un peu le charme une fois l'écran allumé. Samsung propose donc une petite astuce pour éviter d'afficher ce décrochage. Lorsque l'écran externe est allumé, il suffit de retourner l'appareil puis de l'entrouvrir légèrement. La partie basse et disgracieuse de l'écran s'éteint alors pour ne laisser allumé qu'un rectangle traditionnel. Ce n'est pas extraordinaire mais c'est mieux que rien pour ceux qui n'apprécient pas cette demi-encoche. On peut toujours espérer qu'un futur réglage dans les paramètres permettra de choisir d'allumer ou non cette partie de l'écran, quelle que soit l'orientation du mobile.
L'écran interne
Une fois déplié, le Z Flip5 dévoile un grand écran Amoled de 6,7 pouces. Ici, relativement peu d'améliorations ont été apportées par rapport au Z Flip4. On dispose ainsi d'une définition de 1080 x 2640 pixels pour une résolution de 425 ppp. Un écran confortable et qui brille lui aussi par sa luminosité un poil relevée par rapport au Z Flip4. Samsung indique ainsi un pic à 1750 nits – contre 1200 nits sur le modèle précédent) parfait pour rester lisible quelles que soient les conditions de lumière ambiante. Le changement de type de charnière n'a finalement que peu d'impact sur l'inévitable pli qui traverse la dalle Amoled souple en son centre. Celui-ci reste assez visible, même lorsque l'écran est allumé et surtout, on sent immanquablement sa présence sous les doigts, tel un minuscule dos d'âne. Si cela surprend au premier abord, jusqu'à parfois provoquer une sensation désagréable auprès de quelques personnes auxquelles nous avons demandé de l'essayer, il se fait presque oublier dans le temps.
Autre petite particularité de cet écran, son format. On a ici affaire à une dalle tout en longueur au format 22:9ème. Ce qui s'avère idéal en mode portrait pour faire défiler du contenu sur les réseaux sociaux ou sur le Web par exemple.
Samsung Galaxy Z Flip5 : un logiciel sur mesure mais sans grande innovation
[Mise à jour] Depuis le 28 mars 2024, ce Galaxy bénéficie de la mise à jour One UI 6.1. Aussi, il dispose d'une grande partie des nouvelles fonctions liées à l'intelligence artificielle Galaxy AI de Samsung comme les tout récents S24 sortis au début de l'année. Lisez notre article pour en savoir plus.
Disposer de deux écrans, c'est pratique, mais encore faut-il savoir en tirer profit. Le Z Flip5 bénéficiant d'un écran externe plus grand que son aîné, Samsung se devait de concocter un environnement logiciel aux petits oignons. Mais sur ce point, le Sud-Coréen rejoint une fois de plus la concurrence sans toutefois la dépasser. L'écran externe du Z Flip5 présente ainsi un écran d'accueil traditionnel regroupant plusieurs widgets que l'on fait apparaître d'un glissement de doigt vers la gauche. Il est ainsi possible d'afficher un calendrier, la météo l'historique d'appels, les alarmes et les statistiques de santé (nombre de pas effectués, etc.).
Samsung donne toutefois la possibilité d'ajouter d'autres applis sur ce petit écran. Cette fonction n'est pas active par défaut et doit s'activer depuis les paramètres du mobile à travers le menu Labs.
On peut ainsi ajouter un volet regroupant plusieurs autres applis comme les SMS, Google Maps, YouTube, WhatsApp ou encore Netflix… et c'est tout. Pour le moment en tous cas. C'est un peu court et l'on aurait bien aimé pouvoir profiter des applis de son choix sur cet écran. Des développeurs ont déjà commencé à s'amuser à y faire basculer des jeux.
On s'y retrouve cependant. La navigation dans Maps par exemple se montre très pratique puisque l'on peut suivre un itinéraire sans avoir besoin d'ouvrir le smartphone. Regarder YouTube ou Netflix en revanche demande une bonne vue.
Rassurez-vous aussi. Toutes les notifications que vous recevez s'affichent sur l'écran externe. Et lorsqu'il s'agit de messagerie comme les SMS, Messenger ou WhastApp, vous pouvez répondre directement au message. Le clavier virtuel prend un peu de place sur cet écran de 3,4 pouces, mais avec un peu d'entraînement, on y arrive. En revanche, pas de Spotify ou de Deezer pour le moment sur l'écran externe. Il faudra encore patienter.
Il n'y a pas que l'écran externe qui profite d'une adaptation logicielle. Pour l'écran interne, pliable, Samsung a également apporté quelques fonctions à travers le FlexMode. Le principe : scinder l'affichage d'une application en deux parties lorsque l'on déplie le smartphone à 90 degrés. Une fonction particulièrement utile en photo pour prendre des selfies ou des vidéos avec la caméra nichée dans le poinçon de l'écran interne ou encore pour regarder une vidéo sur YouTube tout en lisant ou en tapant un commentaire. Petite particularité, le FlexMode s'applique aussi à d'autres applis. Pour cela, un détour par les options Labs dans les paramètres du mobile est là encore nécessaire afin de choisir les applis pour lesquelles on souhaite activer le FlexMode.
Et ici, pas de restriction. Toutes les applis peuvent s'y plier. Samsung a particulièrement bien travaillé cette fonction. C'est appréciable d'autant que les concurrents sont un peu à la traine dans ce domaine.
Côté système, le Galaxy Z Flip 5 tourne sous Android 13 auquel s'ajoute la surcouche logicielle maison OneUI ici en version 5.1.1. Samsung reste par ailleurs l'un des meilleurs élèves quant au suivi puisque le constructeur assure 4 ans de mise à jour système et 5 ans de patch de sécurité.
Samsung Galaxy Z Flip5 : des performances dignes d'un mobile premium
Fiche technique
Taille écran externe | 3,4 pouces |
Définition écran externe | 720 x 748 pixels |
Technologie écran externe | Amoled |
Taux de rafraîchissement | 60 Hz |
Taille écran interne | 6,7 pouces |
Définition écran interne | 1080 x 2640 pixels |
Technologie écran interne | Amoled |
Taux de rafraîchissement | 120 Hz |
SoC | Snapdragon 8 Gen 2 |
Puce graphique | Adreno 740 |
Mémoire vive | 8 Go |
Stockage | 256 Go |
Capteurs photos (dos) | 12+ 12 Mpx |
Capteur photo (selfie) | 10 Mpx |
Vidéo | Jusqu'à 4K 60 fps |
WiFi / Bluetooth | 6E / 5.3 |
5G | Oui |
Capteur d'empreinte | Sur le côté |
Reconnaissance faciale | Oui |
Batterie | 3700 mAh |
Android | 13 |
Dimensions plié | 85,1 x 71,9 x 15,1 mm |
Dimensions déplié | 165,1 x 71,9 x 6,9 mm |
Poids | 187 g |
On n'en attendait pas moins de ce Z Flip5. Pour se montrer à la hauteur, il se devait d'embarquer un moteur puissant. C'est donc le cas puisqu'il se voit animé par un SoC Snapdragon 8 Gen 2 optimisé pour les Samsung Galaxy comme c'est le cas des Galaxy S23 sortis plus tôt cette année. Un SoC performant, épaulé ici par 8 Go de RAM et 256 ou 512 Go d'espace de stockage (la version 128 Go proposée pour le Z Flip4 n'est donc plus de mise). Ainsi équipé, l'appareil présente de très bonnes performances comme nous avons pu le constater avec les différents benchmarks que nous lui avons fait subir. L'appareil se montre ainsi très fluide, ne présente pas le moindre ralentissement et assure un traitement photo très rapide.
En jeu, il se révèle également à la hauteur. Avec le jeu Genshin Impact, nous avons pu jouer dans des conditions confortables (niveau de détails moyen) à 60 images par secondes, ce qui reste très raisonnable.
Samsung Galaxy Z Flip5 : des résultats sans surprise en photo
Pour le volet photo, ne vous attendez pas à des nouveautés par rapport à son prédécesseur. Le Z Flip5 s'appuie sur le même attirail que son aîné à savoir un capteur grand angle de 12 Mpx (f/1,8) et un capteur ultra grand-angle de 12 Mpx (f/2,2). Au sommet de l'écran interne, c'est une caméra de 10 Mpx (f/2,2) qui assure la prise de vue. Toujours pas de téléobjectif donc. La différence par rapport au Z Flip4 est à chercher du côté du SoC qui apporte de meilleures performances dans le traitement de l'image.
Avec le module grand-angle, les résultats sont donc sans surprise. Avec une exposition correcte, les clichés profitent d'un bon piqué. Le HDR fait son travail sans exagération pour aller chercher les détails dans les zones sombres. La colorimétrie est parfois un peu juste avec des couleurs un poil saturées et trop flatteuses. La patte de Samsung.
En l'absence de téléobjectif, il faudra se contenter d'un zoom numérique capable de grimper à 10x. Mais n'espérer pas jouer les paparazzi. Au-delà de 5x, la perte de détails est trop prononcée pour rendre le cliché exploitable.
Le module ultra grand-angle demeure un bon élève. Il procure des clichés toujours aussi satisfaisants avec une déformations mesurée sur les bords. Les détails sont au rendez-vous et les couleurs plus proches de la réalité.
Les photos macros sont également au rendez-vous. Pourvu que le sujet soit assez immobile, les images délivrées sont satisfaisantes pour des clichés occasionnels.
Le mode portrait demeure lui aussi toujours appréciable. D'autant qu'avec ce smartphone pliant, la prise de vue de selfie avec le module principal est facilitée puisqu'il suffit de poser l'appareil face à soi en profitant d'un retour vidéo sur le petit écran. C'est là tout l'avantage des smartphones à clapet. Et les résultats sont convaincants. Le bokeh est maîtrisé avec un détourage plutôt précis. Les différentes teintes de peau sont respectées.
Lorsque la lumière baisse, les petits capteurs du Z Flip5 sont un peu plus à la peine. Le module grand-angle lutte pour capter la lumière. Il en résulte une légère perte de détails mais qui demeure très acceptable. Le bruit numérique commence aussi à apparaître lorsque la lumière devient vraiment trop faible.
Le module ultra grand-angle ne peut pas non plus faire de miracle à la nuit tombée. On perd en détails et en netteté. Les couleurs deviennent également plus fades.
En vidéo, l'un des avantages du format à clapet est qu'il permet de tenir le smartphone comme on tenait les caméscopes d'antan. On maintient le smartphone à moitié replié pour profiter d'une bonne prise en main tout en profitant des commandes sur la partie basse de l'écran et du retour vidéo sur la partie haute. Pratique. Et le Z Flip5 s'en sort bien en s'appuyant sur un bon stabilisateur. Attention toutefois, ce stabilisateur n'est opérationnel que lorsque l'on filme en Full HD ou QHD à 30 images par seconde. Sans stabilisateur, le Z Flip5 peut filmer jusqu'en 4K à 60 images par seconde.
Samsung Galaxy Z Flip5 : pas de progrès sur l'autonomie et la recharge
Il semble toujours aussi difficile de caser une batterie de grande capacité dans un format aussi compact et surtout, pliant. Aussi, le Z Flip5 comme le Z Flip4 embarque une batterie de 3700 mAh. Si le SoC Snapdragon 8 Gen 2 se montre assez efficient, cela ne s'est pas particulièrement ressenti pendant nos tests. Le mobile a tenu juste un peu plus de 11 heures avec le benchmark de PCMark. Dans la réalité, cela se traduit par une journée complète d'utilisation avec un usage classique. En se servant du mobile de façon plus intensive, il vaudra mieux garder un œil sur la jauge.
Pour la recharge, pas de surprise non plus. Ne cherchez pas de chargeur dans la boîte, il n'y en a pas. L'appareil est compatible avec la charge 25 W seulement. Conséquence, mieux vaut prévoir le coup au moment de refaire le plein. Avec notre chargeur 66 W, 40 minutes ont été nécessaire pour retrouver 50 % d'autonomie. Revenir à 100 % a demandé près d'une heure et quarante minutes. C'est long. On se console en pouvant aussi charger le mobile sans fil (10 W) pendant la nuit si on le souhaite.
Samsung Galaxy Z Flip5 : faut-il craquer pour le mobile à clapet de Samsung ?
Il faut le reconnaître, le Galaxy Z Flip dans sa nouvelle itération est toujours aussi séduisant. Même si, avec l'adoption d'un écran externe plus grand, il a perdu quelques degrés de personnalisation que l'on avait tant appréciés sur son aîné. Mais cette dalle de 3,4 pouces apporte un véritable confort. Lisible et très lumineuse, elle offre plus de possibilités et plus de libertés encore pour manipuler ce smartphone à clapet sans avoir besoin de le déplier à tout bout de champ. Avec sa charnière plus rassurante qui maintient bien les deux faces de l'écran interne bien à plat, c'est la grosse nouveauté qui pourrait motiver ceux qui hésitaient encore à s'équiper d'un tel appareil. Pour le reste, Samsung s'est malheureusement contenter d'appliquer une recette qu'il maîtrise déjà très bien et à laquelle on avait déjà goûté avec le Z Flip4. Certes le SoC est plus performant, mais ça ne suffit pas. On aurait apprécié de nouveaux capteurs photo, une batterie plus endurante et une recharge plus rapide. Quant à la partie logicielle, domaine sur lequel le Sud-Coréen nous a habitué à l'excellence, ce n'est là encore pas tout à fait abouti. Samsung aurait pu pousser le bouvhon plus loin pour tirer le meilleur des deux écrans. Avec un ticket d'entrée à 1199 euros pour la version 256 Go) soit une trentaine d'euros de plus par rapport au Z Flip4 lors de sa sortie l'an passé, on en attendait un peu plus.