Le site Service public change d'adresse (et c'est mieux)
À l'occasion de ses 25 ans, l'incontournable et indispensable site Service-public.fr change d'adresse pour s'harmoniser avec les autres plateformes administratives, mais aussi pour éviter les contrefaçons.
Depuis plus de 20 ans maintenant, l'État a entamé un processus de transformation numérique du secteur public, notamment en dématérialisant un certain nombre de démarches administratives. Service-public.fr, le guichet à distance d'information administrative et d'accès aux démarches en ligne, n'y échappe pas. Pour rappel, le site propose aux usagers un accès aux informations qui leur sont utiles pour connaître leurs droits et leur permet de réaliser divers démarches – s'inscrire sur les listes électorales, se renseigner sur le renouvellement de son passeport, etc. Autant dire qu'il est indispensable à la population résidant en France, en témoignent ses 675 millions de visites en 2024. À l'occasion de ses 25 ans, il a eu droit à une petite remise à neuf, qui passe notamment par une nouvelle URL.
Service-public.gouv.fr : une nouvelle URL pour lutter contre les arnaques
Jusqu'à présent, le nom de domaine du site était service-public.fr. Or, tous les autres sites officiels de l'État utilisent .gouv.fr. Une anomalie qui peut prêter à confusion et décontenancer les usagers. Mais cette erreur est désormais corrigée. Dorénavant, tous les supports d'information et de services seront accessibles via une seule et unique adresse : service-public.gouv.fr.
Dans un communiqué, l'administration explique ce changement par la volonté de "créer un réflexe 'Service public' pour que l'usager se tourne vers ces produits lorsqu'il recherche une information claire et gratuite sur un site internet de confiance". Il s'agit là de lutter contre les arnaques en ligne et la désinformation en offrant un caractère distinctif dans l'URL du site et en garantissant son caractère officiel et authentique. En effet, de nombreux sites frauduleux se font passer pour des plateformes officielles de l'administration sans l'être, afin de faire payer des services qui peuvent être fournis gratuitement sur le site du service public, tout en récupérant au passage de précieuses données personnelles et bancaires. Désormais, le doute n'est plus permis !
