Je rédige un roman

Coucou,

Après de nombreuses idées parsemées un peu partout dans ma tête, après une réflexion plus qu'intense (il n'y a pas de mot pour la décrire, xD) j'ai décidé de coucher tout ça sur papier (Word) et en voici le produit...Qu'en pensez vous? La syntaxe est-elle bien respectée? Ce court extrait est-il facile à lire et à comprendre?

Les astres, ah les belles étoiles, leur vue me rappelle l'éclat des yeux de ma défunte mère. Leur lumière me réchauffe comme sa voix douce et miellée. Les étoiles, ah les beaux astres, que ne serais-je sans eux? Dans les ruelles glacées de la dure ville, je marche, les pieds dénudés accompagnée de la chaleur des constellations. La nuit d'une obscurité luisante grâce au firmament scintillant m'emplit d'une joie incontrôlable. Les pattes nues dans la neige, la capitale m'appartenait, je gambadais tel une biche dans les rues silencieuses. Grisée par la joie, je m'assis sur une de ses bouches de métro condamnées et parsemées dans la mégapole. Les pans de ma chemise de nuit blanche volaient au vent et se confondaient avec les amas de flocons. Je me relevai et continuai ma course enivrante. Mon pied se cogna contre une bosse, mais cette bosse était inhabituelle, je connaissait par coeur la capitale et n'avais jamais sentie ce genre de chose, à cet endroit. J'écartai la glace avec mes mains frigorifiées le sourire en coin, j'avais tellement soif, soif de curiosité. C'était une trappe, je n'en croyait pas mes yeux. Je me dépêchai de l'ouvrir et m'y glissa comme un asticot par la suite. A l'intérieur de ce trou, le noir régnait, un véritable noir, pur, un noir qui vous gèlerait le sang. Les étoiles m'avaient quittée, délaissée, j'étais seule dans l'obscurité et dans le froid. Je regrettai amèrement d'être venue. Je m'aventurai dans ce vraisemblable tunnel, m'enfonçant toujours un petit peu plus, et, à chaque pas les ténèbres semblaient m'envahir, me submerger dans tous les membres de ma petite entité. Ma maigre essence paraissait se distordre et s'emplir d'une force qui m'était jusque là inconnue, puis une chaleur intense se colla sur ma tempe comme un fer brûlant que l'on passe pour marquer le bétail. Ça revenait, encore ces douleurs. J'avais posé une main autour de mon cou, et l'autre me servait de guide, en tâtant les parois épaisses du couloir gelé. Je vis une faible lueur et reconnus instantanément mes chères étoiles, je me précipitai vers elles quand je me retrouvai dans une salle puante et humide. La clarté que j'avais aperçu n'était point celle de mes astres tant aimés, mais celle d'une vielle ampoule sale sur le point de griller. Je fus fort émue d'avoir confondue le halo de mes constellations avec celle d'une lampe de WC. Autour de moi, de grands barreaux, à l'intérieur, des criminels, des pyromanes, des meurtriers, des vandales... Ils ne semblaient pas me voir, je criais mais rien n'y faisais. Était-je devenu un fantôme sans m'en apercevoir? Cette question me donna un frisson. Quand soudain, un claquement de fer m'enleva de ma réflexion, une fille que je n'avais pas remarqué s'était précipitée sur ses barreaux et m'implorait en hurlant. Les autres détenus la regardait avec désapprobation, moi je n'eus pas ce sentiment là, c'était plutôt de l'étonnement, car cette fille qui s'agitait enchaînée comme une demeurée: c'était moi.

Suppression de l'âge dans le titre. La modération