Test Beelink SER8 : un mini PC premium aux performances époustouflantes

Test Beelink SER8 : un mini PC premium aux performances époustouflantes

Beelink frappe un grand coup avec son SER8, son tout nouveau mini PC haut de gamme qui profite d'une finition premium et de performances exceptionnelles grâce à son puissant processeur Ryzen 7 8845HS. Clairement, un nouvel étalon !

Les mini PC n'ont décidément plus grand chose à envier aux gros ordinateurs au format tour. Ni même aux coûteux Mac d'Apple ! Car si plusieurs constructeurs de PC miniatures se limitent à l'essentiel, avec des modèles compacts et économiques à la puissance limitée, d'autres visent au contraire les hautes performances en sélectionnent des composants de dernière génération et en soignant aussi bien la construction que les finitions afin de proposer des ordinateurs de qualité "premium" n'ayant rien à envier aux marques les plus prestigieuses. C'est le cas de Geekom de Minisforum, et de Beelink, qui le prouve une nouvelle fois avec un modèle impressionnant au design luxueux motorisé par une puce AMD dernier cri :  le SER8. Une machine résolument haut de gamme, et très bien équipée, qui reste pourtant particulièrement accessible avec un prix inférieur à 600 euros. Un tarif agressif qui pourrait bien en faire une des vedettes du moment – et susciter quelques jalousies chez la concurrence.

© CCM
Beelink SER8 : l'avis de CCM
  • Performances générales exceptionnelles
  • Design élégant avec boîtier en métal
  • Excellente qualité de fabrication
  • Fonctionnement silencieux
  • Nombreuses interfaces avec USB 4
  • Stockage et mémoire extensibles
  • Faible consommation électrique
  • Windows 11 Pro préinstallé sans logiciel inutile
  • Excellent rapport qualité/prix
  • Wi-Fi en version 6 seulement
  • Performances graphiques limitées pour le jeu vidéo
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La première chose qui frappe quand on sort le SER8 de son emballage, c'est son boîtier, réellement impressionnant. Non seulement il est entièrement en métal, comme les autres modèles haut de gamme de Beelink, mais en plus, il est plus imposant que la plupart des mini PC du marché. Rien de rédhibitoire pour autant, car avec des dimensions de 13,5 x 13,5 x 5 cm, il reste bien dans la catégories des ordinateurs miniatures. Mais en terme de volume, il est pratiquement deux fois plus gros qu'un A7 Geekom par exemple, son concurrent le plus direct. Et c'est surtout son épaisseur qui étonne, en lui conférant un aspect massif – tout est relatif, évidemment ! Mais cette hauteur ne doit rien au hasard, et elle participe en fait à l'une des qualités majeures du SER8 comme nous le verrons plus loin.

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L'autre spécificité de ce boîtier, c'est sa qualité. Entièrement métallique – à l'exception de sa plaque inférieure –, il dégage immédiatement une sensation de luxe, avec ses lignes parfaites et ses coins arrondis, en évoquant le fameux Mac mini d'Apple, mais dans un format bien plus compact qui ajoute son attrait. Pas de doute, Beelink – qui utilise déjà le métal sur ses modèles haut de gamme – a vraiment frappé fort en soignant tous les détails. Bravo ! Avec des finitions de haut vol un poids de 750 g, le SER8 se classe d'emblée dans la catégorie premium, bien loin des modèles d'entrée de gamme, promettant une excellente durabilité. Et quel look avec ce design simple, sobre élégant et intemporel ! Au passage, signalons que si nous avons reçu un modèle argenté, le SER8 est décliné en version "gris spatial", plus sombre et tout aussi raffinée. 

Un autre détail étonne sur le boîtier : l'absence d'aérations latérales, telles qu'on en trouve sur nombre de mini PC. Et pour cause, Beelink a doté le SER8 d'un système de ventilation particulièrement original, en utilisant une plaque inférieure perforée pour faire pénétrer l'air à l'intérieur. Selon le constructeur, ce dispositif astucieux qui fait entrer l'air par le bas plutôt que par les côtés améliore la circulation du flux permettant de facto d'abaisser la vitesse de rotation du ventilateur interne. Cette plaque est recouverte à l'intérieur par une grille métallique finement perforée faisant office de filtre à poussière – qu'il est recommandé de nettoyer régulièrement –, l'ensemble assurant, selon Beelink, une protection optimale des composants contre les intrus. Du beau travail. 

Bien évidement, ce système passif de filtration et d'aération est associé à un dispositif d'évacuation actif de la chaleur produite par les composants, essentiellement le processeur. Et comme pour d'autres modèles, Beelink a opté pour une chambre à vapeur, un ensemble constitué de caloducs fonctionnant contenant un fluide caloporteur associé à des plaques de dissipation et à des ailettes, le tout en cuivre, surmonté d'un "gros" ventilateur qui évacue l'air chaud vers l'extérieur à travers de larges aérations placées à l'arrière du boîtier. Sur le papier, cette solution promet une belle efficacité tout en réduisant le bruit de la ventilation. Et c'est cet ensemble d'éléments superposé qui occupe une grande partie de l'espace interne, ce qui explique l'épaisseur du boîtier. Clairement, Beelink a accordé un grand soin au refroidissement de son nouveau-né, appelé 

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L'examen du boîtier laisse apparaître une jolie panoplie d'interfaces, comme c'est souvent le cas sur les mini PC haut de gamme. En façade, en plus du bouton de marche-arrêt – situé à gauche, ce qui est assez original –, on trouve déjà un micro orifice de remise à zéro de l'appareil – pour effacer la mémoire CMOS du Bios en cas de gros problème –,  une entrée-sortie audio en mini jack stéréo, une prise USB-C et et une prise USB-A toutes deux compatibles USB 3.2  à 10 Gbit/s. À l'arrière, c'est le festin avec une seconde une entrée-sortie audio en mini jack stéréo – une spécialité de Beelink ! –, une sortie vidéo en HDMI 21, une sortie vidéo en Display Port 1.4, un port Ethernet à 2,5 Gbit/s, deux prises USB-A en USB 2.0 à 480 Mbit/s, une prise USB-A en USB3.2 à 10 Gbit/s, une prise USB-C en USB 4 à 40 Gbit/s et enfin un port pour l'alimentation externe.

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Même si l'implantation physique est curieuse, il ne manque rien pour brancher toutes sortes de périphériques ! D'autant qu'en combinant HDMI, DisplayPort et USB-C, on peut utiliser trois écrans 4K simultanément au SER8. Sans oublier les incontournables interfaces de communication sans fil, en l'occurrence du Wi-Fi 6 et du Bluetooth 5.2. On aurait préféré du Wi-Fi 6E voire du Wi-Fi 7 aujourd'hui, mais ce n'est pas essentiel et l'Ethernet ultra rapide compense largement cette lacune.

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Notons au passage que Beelink a abandonné le connecteur d'alimentation magnétique utilisé sur d'autres modèles haut de gamme comme le GTR7 (voir notre test) au profit d'une prise traditionnelle. Dommage, car ce système inspiré de ce qu'on trouve chez Apple ou Microsoft était bien pratique contre les arrachements accidentels. Mais cela ne change rien en pratique. En parlant d'alimentation, le SER8 se "nourrit" comme tous les mini PC par le biais d'un bloc secteur externe. La bonne surprise, c'est que le modèle fourni est particulièrement compact : il est à peine plus gros qu'un chargeur de smartphone malgré sa puissance confortable de 120 W. Un excellent point qui évitera de devoir laisser traîner une "brique" à côté de cet ordinateur miniature.

Bien entendu, comme dans tout PC, le plus important se situe à l'intérieur, notamment dans le "moteur". En l'occurrence, le SER8 hérite d'un Ryzen 7 8845HS, un processeur AMD de dernière génération (série 8000) combinant un classique CPU (8 cœurs et 16 threads en architecture Zen 4) pouvant fonctionner jusqu'à 5,1 GHz, un GPU (circuit graphique) de type 780M et, c'est la différence avec la génération 7000, un NPU (processeur neuronal orienté intelligence artificielle) de type Ryzen AI de deuxième génération capable de développer une puissance de calcul de 16 TOPS. En bref, une très "belle bête", capable d'affronter sans crainte tous les ténors du marché (puces M Apple ou Core Ultra Intel). 

Pour accompagner ce monstre de puissance, Beelink a opté pour de la mémoire vive de type DDR5-5600 en quadruple canal. Et si le SER8 es doté en standard de 32 Go de Ram – deux barrettes SODIMM de 16 Go Crucial de haute qualité –, il peut en accueillir jusqu'à 256 Go, ce qui est plus que confortable pour les tâches très gourmandes come le montage vidéo et la modélisation 3D. Outre cette appréciable évolutivité, cette capacité maximale constitue un record dans cette catégorie. les créateurs (graphistes, musiciens, vidéastes, développeurs…) apprécieront ce beau potentiel.

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Ce n'est pas tout ! Car Beelink a aussi vu grand côté stockage. Ainsi, la version de base du SER8 est livrée avec un SSD NVMe de type M.2 2280 PCIe Gen 4 de 1 To, ce qui est déjà confortable. Mais un second emplacement du même type est laissé libre juste ) côté pour accueillir un autre SSD et augmenter ainsi drastiquement la capacité totale de stockage. En outre, le constructeur a pris soin d'intégrer en standard un joli radiateur qui chapeaute les deux SDD afin de bien dissiper la chaleur qu'ils dégagent quand on les sollicité fortement, dans les échanges intensifs. Deux excellents choix qui raviront là encore les créateurs, grands amateurs de performances et de stockage.

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On ne peut qu'applaudir Beelink pour ces possibilités d'extensions qui confère une belle pérennité au SER8, d'autant que qu'elles sont faciles à mettre en œuvre. Le boîtier s'ouvre en effet très simplement, en retirant quelques vis pour déposer le panneau inférieur, la fameuse grille anti-poussière et le dissipateur thermique. L'examen des entrailles du SER8 permet d'ailleurs d'admirer le soi apporté à sa conception et à sa réalisation : tout est propre, net, et bien agencé, malgré l'espace réduit. Du très beau travail, digne des plus grandes marques. Bravo !

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Comme toujours, c'est à l'aune des incontournables benchmarks que l'on estime les performances réelles d'un ordinateur. Et, autant le dire d'emblée, le SER8 est un véritable bolide comme le montrent les scores impressionnants qu'il obtient : 8331 points en global sous Passmark, avec 31591 points pour le processeur ; 2658 points en monocœur et 13319 points en multicœurs pour le CPU et 31268 points pour le GPU sous Geekbench ; 1796 points en monocœur et 16655 points en multicœurs sous Cinebench R23. Des résultats en tous points excellents, qui le placent en tête des mini PC que avons testés testés à ce jour. 

Le Ryzen 7 8845HS fait clairement des étincelles, en se hissant au niveau des meilleures processeurs du moment. Il rivalise ainsi les excellents Core i7-14650HX, Core i7-13700 et Core i9-12900K côté Intel et les remarquables Ryzen 9 7845HXet Ryzen 7 7745HX côté AMD. Et même si la comparaison est toujours délicate compte tenu des différences d'architecture physique et d'environnement logiciel, il tient la dragée haute – sur les tests en multicœurs – à certaines puces Apple puissantes comme le M3 Pro, le M2 Pro ou le M2 Max, toutes à 12 cœurs. Un bilan glorieux que l'on doit aussi à la manière dont le processeur est géré par Beelink dans le SER8. 

En revanche, s'ils sont bons, les résultats des tests de lecture et d'écriture sur disque avec Crystal DiskMark ne sont pas exceptionnels. On est dans moyenne haute du marché, mais pas au niveau des SSD de compétition comme les EVO haut de gamme de Samsung qui atteignent voire dépassent  les 7 000 Mbit/s en lecture séquentielle. Beelink a sans doute préféré intégrer un modèle de milieu de gamme afin de ne pas alourdir la facture, ce qui est très raisonnable. Et ce n'est absolument pas gênant dans la mesure où le second emplacement disponible permet, si besoin, d'installer un SSD plus rapide, d'autant que celui intégré en standard est déjà plus que correct. 

Du côté des jeux, et comme la quasi-totalité des mini PC, le SER8 ne joue évidemment pas dans la même cour que les "gros" ordinateurs pour pour gamers équipés de monstrueuses cartes graphiques du type RTX 4xxx Nvidia ou .RX 7xxx AMD. Pour autant, il s'en sort avec les honneurs et fait même beaucoup mieux que les modèles dotés de puces Intel avec leur GPU intégré de génération Iris Xe. Et pour cause, il profite de l'excellent circuit graphique intégré au Ryzen 7 8845HS, le Radeon 780M qui s'est déjà distingué à plusieurs reprises par ses performances très correctes en jeu. Lors de nos tests en Full HD avec un niveau de détails bas, nous avons ainsi atteint 40 FPS dans Cyberpunk 2077, 45 FPS dans Elden Ring, 85 FPS dans GTA 5, 100 FPS dans Fortnite, 120 FPS dans Apex Legends et même 150 FPS dans Counter Strike 2. En clair, on peut parfaitement jouer dans de bonnes conditions sur des titres phares pas trop exigeants. Comme il fallait s'y attendre, le SER8 n'est pas fait pour les gamers purs et durs qui ne jurent que par le nombres d'images par seconde en 4K, mais il suffit amplement pour la plupart des gens, notamment en Full HD avec un écran à 60 ou 75 Hz. Que demander de plus à un mini PC ? 

Pour en finir avec les mesures, signalons que nous n'avons pas effectué de test de performances en IA, bien que le Ryzen 7 8845HS soit doté d'un petit NPU. D'abord parce que les benchmarks sont encore assez rares et donc peu pertinents. Ensuite, et surtout, ce n'est pas la vocation du SER8, qui est essentiellement conçu pour des applications classiques et créatives. Ce n'est pas parce que Microsoft et d'autres grands acteurs de la tech ne jurent en ce moment que par l'IA que les utilisateurs en ont réellement besoin. Et il suffit de voir les débuts peu convaincants  des tout premiers PC estampillés Copilot+ (voir notre test de l'Asus Vivobook S15) pour refroidir les ardeurs des amateurs d'avant garde. Laissons donc le soufflet marketing retomber : nous jugerons sur pièce dans quelque temps, quand l'intérêt véritable de toutes les fonctions qu'on nous promet sera avéré.

Clôturons ce chapitre avec un petit bonus : ces performances déjà remarquables peuvent encore être améliorées. En effet, Beelink a prévu deux modes de fonctionnement pour son SER8 : un mode Équilibre (Balance, en anglais), et un mode Performance. Dans le premier, sélectionné par défaut en usine, le PC s'ajuste sur une puissance électrique de 54 W, ce qui correspond à une enveloppe thermique (TDP) de 45 W pour le processeur. Dans le seconde, qu'il faut activer manuellement dans le Bios, il passe à 65 W, sa puissance maximale, soit au TDP maximal du Ryzen, de 54 W. Certes, il consomme alors davantage, la puce atteint des températures plus élevées et le ventilateur tourne plus vite, mais le gain de performances est sensible. Il ne s'agit pas pour autant d'un overclocking, car ces valeurs correspondent aux spécifications officielles d'AMD pour le Ryzen 7 8845HS, et Beelink a prévu ce qu'il fallait pour en profiter. C'est le mode idéal pour ceux qui veulent un maximum de puissance pour les calculs lourds, quitte à rogner sur la discrétion sonore. 

Car au-delà de ses excellentes performances, le SER8 séduit également par un atout majeur : son silence de fonctionnement. Avec un niveau sonore de seulement 32 dB SPL (A) au repos et d'environ 40 dB SPL (A) lors des tâches plus intensives – valeurs à 50 cm de distance –, il est à peine audible en utilisation "normale", en mode Équilibre, et il faut coller l'oreille devant l'aération arrière pour entendre son ronronnement. Beelink a vraiment soigné cet aspect très important au quotidien ! On applaudit !

Grand satisfecit également sur le plan énergétique, comme souvent avec les mini PC, beaucoup lus sobres que leurs grands frères au format tour. Ainsi, le SER8 consomme à peine 9 W au repos, et oscille entre 10 et 20 W en navigation Web et avec des applications bureautiques. Il grimpe à 50-55 W en utilisation intensive, avec des pointes jusqu'à 75 W lors des tâches les plus gourmandes. Et dans les jeux les plkus exigeants en 3D, on monte à 90 W. Un très beau bilan et une belle marge compte tenu de la puissance maximale que son bloc d'alimentation peut délivrer. 

Enfin, signalons que comme la quasi des mini PC actuels, le SER8 est livré en standard avec Windows 11 – dans sa version Pro – préinstallé et activé. Non seulement il est prêt à l'emploi, amis, en plus, il est totalement dépourvu de ces applications inutiles que les constructeurs croient bons d'installer d'office – antivirus et autres accessoires inutiles – qui encombrent l'espace de stockage en ralentissant parfois la machine et en s'avérant parfois difficiles à désinstaller proprement. Merci ! Certes, il n'y a pas de logiciels AMD pour gérer finement le processeur et son circuit graphique, mais cela ne manque pas et ceux qui en ont réellement besoin pourront facilement télécharger l'utilitaire officiel.

Cette version "pure" participe grandement à l'impression de fluidité qui se dégage à l'utilisation. Passé l'inévitable session des mises à jour multiples de Microsoft, comme pour tout PC neuf, le SER8 s'avère particulièrement réactif, au démarrage comme au lancement des applications. Aucun souci à signaler dans son usage quotidien, de même qu'avec les interfaces qui fonctionnent toutes sans problème, qu'il s'agisse de l'affichage, du transfert de fichiers en USB, de la réception du Wi-Fi ou de la connexion de périphériques en Bluetooth.

Au final, le SER8 s'impose clairement comme l'un des meilleurs mini PC de moment, et sur plusieurs plans. En termes de performances pures, il surpasse tous les modèles que nous avons pu tester à ce jour, qu'ils soient à base d'AMD ou d'Intel. C'est un véritable monstre de puissance capable de tout "avaler", en particulier dans le monde de la création numérique (graphisme, photo, vidéo, audio) et du développement – ne parlons même pas de la bureautique ! Et, dans le domaine du divertissement, s'il ne peut rivaliser avec les gros PC gamer dotés de cartes graphiques dédiées de dernière génération, il s'en sort avec les honneurs, en permettant tout de même de jouer convenablement à de nombreux titres, même assez exigeants. 

Mais cette puissance herculéenne n'est pas son seul atout. Car non content d'intégrer en standard une belle panoplie de prises et d'interfaces, le SER8 se montre aussi très évolutif, que ce soit en mémoire vive ou en stockage, ce qui est un gage de pérennité en ce temps où les systèmes et les logiciels sont de plus en plus gourmands. Il se montre également économe en énergie et, mieux encore, particulièrement silencieux un utilisation "normale". Un détail très important au quotidien.

Enfin, le SER8 profite d'une qualité de fabrication et de finition remarquable, au point de pouvoir trôner sans rougir à côté d'un Mac mini. Ce n'est pas le cas de tous les mini PC chinois que l'on trouve sur le marché, mais avec Geekom et Minisforum, Beelink se situe clairement dans le haut du panier, au niveau des grandes marques traditionnelles d'informatique, y compris dans le haut de gamme. 

Mais le plus appréciable, c'est son rapport performances-prix. En effet, sur le site de Beelink, le SER8 est actuellement proposé à seulement 600 euros (TTC et port compris) dans sa version "de base", avec 32 Go de mémoire et 1 To de stockage. Un prix à peine croyable, notamment par rapport à la concurrence. Curieusement, il est beaucoup plus cher actuellement sur Amazon, mais, comme souvent, le tarif peut varier dans de grandes proportions selon les promotions.

À titre purement indicatif, un Mac mini offrant des performances et des prestations similaires – pas strictement identiques, évidemment –, avec une puce M2 Pro, 32 Go de Ram et un SSD de 1 To est vendu environ 2500 euros sur le site d'Apple, soit quatre fois plus que le SER8. Un autre monde…