Tout ce que l'iPad ne fait pas bien… ou pas du tout - pourquoi la tablette d'Apple n'est pas parfaite

Tout ce que l'iPad ne fait pas bien… ou pas du tout - pourquoi la tablette d'Apple n'est pas parfaite

Avec ses nombreuses qualités, l'iPad domine clairement le marché devant les modèles Android. Mais la célèbre tablette d'Apple souffre encore de problèmes qu'il serait temps de corriger.

L'iPad est incontestablement la reine des tablettes. Design, finition, performances, affichage, son, autonomie, solidité… il n'y a techniquement rien à lui reprocher, notamment dans les dernières versions d'iPad Air et d'iPad Pro qui profitent de très belles innovations et de puces surpuissantes. Hormis leur prix élevé, on peut juste regretter que les tablettes d'Apple ne possèdent pas de port pour pour étendre leur stockage avec une carte mémoire, contrairement à la plupart des modèles Android. Pour autant, et malgré ses très nombreuses qualités, l'iPad n'est pas parfait, loin s'en faut. 

La faute en revient à son système d'exploitation, iPadOS, qui plombe sérieusement la fameuse "expérience utilisateur" si chère aux les constructeurs. Et si l'iPad se rapproche d'un Mac en termes de performances, ce n'est pas le cas côté ergonomie. Apple continue de le vendre comme un outil idéal pour travailler, créer ou se divertir. Mais si son interface est agréable pour effectuer des choses simples, il y a encore beaucoup à faire pour la rendre vraiment fluide et confortable.

La gestion du multitâche, qui permet de jongler entre plusieurs applications ouvertes, comme sur un ordinateur, en est un bon exemple. Le système de bureaux virtuels multiples demande un niveau de concentration élevé pour ne pas s'emmêler les pinceaux et on se rate souvent avec les fenêtres qui se redimensionnent de façon aléatoire et qui ne se déplacent pas dans les angles… Il faut jongler avec des fenêtres qui s'empilent au sein de quatre onglets. On a vu plus pratique.

© David Švihovec-Unsplash

La gestion des fichiers est également pénible, ne serait-ce que pour déplacer des éléments. Et pour ouvrir un fichier avec une application particulière qui n'est pas proposée dans la liste, il faut passer par une option de partage. Par ailleurs, iPadOS ne sait pas formater une simple clé USB : impossible d'enregistrer du contenu sur un banal stockage amovible formaté en NTFS !  Impossible aussi de gérer plusieurs utilisateurs comme le propose Android depuis belle lurette. Une fonction pourtant pratique lorsque l'on partage un iPad au sein d'une famille sans vouloir dévoiler toutes ses données personnelles.

Enfin, certaines applications sont tout simplement absentes de l'App Store sur iPadOS, et pas des moindres. C'est le cas par exemple d'Instagram. Pour utiliser ce réseau social sur la tablette d'Apple, il faut se contenter de la version conçue pour iOS et les iPhone donc au format plus petit. Quant à WhatsApp ou encore l'outil de développement XCode d'Apple qui serait bien utile sur iPad pour les développeurs, ils ne figurent tout simplement pas au catalogue.

On le voit, iPadOS a encore une belle marge de progression pour se montrer vraiment convaincant. Il faudrait juste qu'Apple améliore son ergonomie, y compris en reprenant des bonnes idées d'Android, pour mettre son système au niveau de sa tablette. Souhaitons que la prochaine version qui sera présentée ces jours-ci à la conférence annuelle des développeurs (WWDC 2024) corrige enfin ces défaut pour rendre l'iPad vraiment ergonomique.