Laissez-le à l'entrée : c'est le meilleur moyen de faire des économies en supermarché

Laissez-le à l'entrée : c'est le meilleur moyen de faire des économies en supermarché

Difficile de ne pas craquer pour des achats imprévus en supermarché, même avec une liste ou des applis spécialisées. Il existe pourtant une astuce toute simple pour dépenser moins pendant ses courses.

Lorsque nous entrons dans un supermarché, nous avons généralement une intention très rationnelle : acheter uniquement ce dont nous avons besoin. Pourtant, même quand on a pris le soin d'établir une liste précise, les enseignes sont passées maîtresses dans l'art de provoquer l'achat d'impulsion. Les rayons sont organisés de façon à nous promener dans tout le magasin, en voyant un maximum de produits, et la tentation est partout, avec des promotions irrésistibles – trois articles pour le prix de deux, 30 % de réduction sur le deuxième produit, etc. 

Mais au-delà de ces techniques désormais bien connues, les supermarchés peuvent compter sur un complice discret pour nous inciter à acheter plus que prévu. Un accessoire pratique, quasiment indispensable, qui nous invite silencieusement et subrepticement à dépenser plus que nécessaire : le chariot à roulettes.

Et pour cause : sous son aspect pratique, incontestable, il crée instantanément un vide que l'on cherche à combler. C'est psychologique, au point que l'on se sent mal quand on n'y met que peu de produits. Des études comportementales montrent que plus il est grand, plus la quantité de marchandises achetées est importante, avec des articles non prévus. Certaines enseignes, comme Lidl, utilisent même des chariots plus grands pour pousser à l'achat (voir notre article) ! 

© poravute - Adobe Stock

Il existe toutefois un moyen simple de reprendre le contrôle. Il repose sur un principe de base de la psychologie comportementale : la friction. Au lieu de prendre un chariot qui peut rouler des kilomètres sans jamais vous rappeler son contenu, optez simplement pour un panier à main. Ce simple geste va aussitôt créer un frein physique et mental à l'achat non essentiel

Premier frein : le poids. Dès les premiers articles ajoutés (le lait, les fruits, le paquet de pâtes), le panier commence à peser dans votre bras. Cette douleur physique, même légère, sert de rappel constant du coût réel de votre choix. Contrairement au chariot, qui roule sans effort même rempli à ras bord, le panier vous force à évaluer la valeur de l'objet en fonction de l'effort qu'il vous coûte de le transporter jusqu'à la caisse. 

Second frein : l'espace. Le panier, par sa petite taille, impose une discipline radicale. Il n'y a pas de place pour les articles volumineux d'impulsion, comme les grands paquets de chips, les boîtes de biscuits supplémentaires ou les articles de décorde dernière minute. Cet espace fini vous oblige à prioriser rigoureusement. Si vous voulez un produit non essentiel, vous devez d'abord évaluer s'il est plus important que celui que vous tenez déjà en main. 

Bien sûr, il ne s'agit pas d'abandonner complètement le chariot ! Il reste indispensable quand on achète des packs d'eau ou de lait ou des articles lourds et encombrants. Mais pour des courses ordinaires, le panier fait des miracles. Testez-le : vous ferez vos courses plus vite en réalisant des économies !