Test Geekom A8 : le mini PC ultime, aussi élégant que puissant

Test Geekom A8 : le mini PC ultime, aussi élégant que puissant

Avec le A8, un mini haut de gamme doté d'un processeur AMD surpuissant et d'un magnifique boîtier en métal, Geekom franchit un nouveau pas vers l'excellence. Un modèle premium qui n'a rien à envier au Mac mini d'Apple !

Le marché du mini PC se développe à une vitesse spectaculaire depuis quelques années, et c'est clairement dans ce domaine que l'on observe les évolutions à la fois les plus intéressantes et les plus rapides. Et si certains constructeurs spécialisés dans ce secteur développent surtout à des produits d'entrée de gamme à bas prix – ce qui permet à un large public de s'équiper à moindre coût d'appareils modernes –, d'autres visent haut contraire le haut de gamme avec des ordinateurs puissants de haute qualité, capables de satisfaire les besoins des utilisateurs les plus exigeants.

C'est notamment le cas de Geekom, un fabricant chinois qui fait preuve d'un dynamisme impressionnant au point de figurer désormais parmi les références du genre, avec Beelink et Minisforum. De fait, si la marque s'est d'abord fait connaître avec une poignée de modèles bien conçus (Mini Air11, Mini IT8 et Mini IT11, tous testés dans nos colonnes), elle a rapidement enrichi son catalogue de nouvelles références tout en s'ouvrant aux processeurs AMD, en plus des puces Intel utilisées depuis ses débuts. Et le rythme ne fait que s'accélérer depuis un an, avec une foule de modèles aussi variés qu'innovants.

Ainsi, la gamme Intel s'est considérablement étendue ces derniers mois en accueillant une foule de nouveaux modèles (Air12, IT12, IT13, XT12 Pro XT13 Pro, GT12 Pro, GT13 Pro  et même FUN9 et FUN11, des "gros" gabarits orientés gaming).  Et après une première salve réalisée en collaboration avec Asus avec les excellents AS5 et AS6, c'est la famille AMD qui s'agrandit à toute vitesse avec pas moins de quatre modèles (A7, A8, AE7 et AE8), tous propulsés par des puces Ryzen de dernière génération.

© CCM

Le A8 que nous testons ici est ainsi apparu quelques semaines seulement après le A7. Et, comme son petit frère, il marque une nette montée en gamme en termes de design et de finition, ces mini PC pouvant rivaliser sans problème avec des modèles Apple plus coûteux, en particulier le Mac mini. De quoi aller contre bien des idées reçues et même faire des jaloux…

Geekom A8 : l'avis de CCM
  • Ultra compact
  • Design superbe avec boîtier en métal
  • Qualité de fabrication remarquable
  • Excellentes performances générales
  • Gestion de 4 écrans
  • Nombreuses interfaces avec USB 4 et Wi-Fi 6E
  • Mémoire vive extensible
  • Faible consommation électrique
  • Windows 11 Pro préinstallé sans logiciel inutile
  • Ventilateur un peu bruyant en haute sollicitation
  • BIOS pauvre en options

Geekom A8 : un design ultra compact et une qualité premium

Comme tous les modèles Geekom, le A8 est livré dans un emballage particulièrement soigné, avec son indispensable bloc d'alimentation externe, un câble HDMI et un adaptateur Vesa permettant de le fixer à l'arrière d'un écran (moniteur ou téléviseur). Dès le déballage, on constate que Geekom a franchi encore un cap en terme de design et de qualité. Avec ses angles arrondis et ses lignes douces, le boîtier parfaitement carré du A8 – identique à celui du A7 – est simplement magnifique ! D'autant plus qu'à l'exception de la plaque inférieure, en plastique, il est entièrement réalisé dans un alliage métallique du plus bel effet, avec une finition alu satiné. Juste somptueux ! 

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Et si son style est clairement inspiré de celui du Mac mini, il s'avère sensiblement plus compact. Avec un côté de 112 mm et une hauteur de 37 mm, il est environ deux fois moins volumineux que l'excellent SER8 Beelink qui s'appuie sur un design similaire (voir notre test) et même quatre fois moins que le Mac mini, qui fait presque vieillot et pataud en comparaison ! Certes, l'alimentation est externalisée sur le Geekom, mais le A8 pourrait presque être qualifié de micro PC tant il est petit et léger (520 g). Aucun souci pour le poser sur un coin d'un bureau ou l'emporter dans un sac – il tiendrait presque dans une poche ! Et en le prenant en main – une paume suffit ! –, on sent d'emblée qu'on a affaire à un produit premium, conçu pour durer.

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Comme d'autres mini PC, le A8 est livré avec une plaque de montage Vesa, ce qui permet de le fixer à la verticale, derrière un écran. Pratique, mais il serait dommage de le cacher tant il est beau et luxueux !

Cette excellente première impression se confirme par un examen plus attentif. L'objet a été réalisé avec soin, dans les moindres détails : même le petit interrupteur rond qui affleure la façade dégage un sensation de luxe.

Geekom A8 : une connectique complète au goût du jour

Et comme d'habitude chez Geekom, et sur la plupart des mini PC actuels, la connectique est particulièrement complète. À l'avant, on trouve en plus du bouton marche-arrêt, une entrée-sortie audio stéréo en mini-jack et deux prises USB-A compatibles USB 3.2 Gen 2 (jusqu'à 10 Gbit/s), dont une gérant le Power Delivery pour fournir une alimentation électrique à un périphérique. Sur des flancs, tous deux finement grillagés, on dispose d'un lecteur de carte mémoire SD plain format, toujours bien pratique. Et, à l'arrière, c'est Byzance avec encore deux prises USB-A (une en USB 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s, l'autre en USB 2.0 à 480 Mbit/s), deux prises USB-C compatibles Power Delivery (une en USB 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s, l'autre en USB 4 Gen 3 à 40 Gbit/s), deux sorties HDMI 2.0, un port Ethernet 2,5 Gbit/s et un connecteur d'alimentation.

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De quoi couvrir la plupart des besoins et même brancher jusqu'à quatre écrans simultanément, en utilisant les prises HDMI et USB-C, le circuit graphique du A8 pouvant gérer en standard l'ultra haute définition (4K jusqu'à 60 Hz et même 8K, à 30 Hz seulement). Pas mal pour un PC miniature ! D'autant qu'on dispose également d'interfaces sans fil de bon aloi, avec du Wi-Fi 6E et du Bluetooth 5.4 – la documentation officielle parle de Wi-Fi 7, mais le circuit Mediatek MT7922 qui gère ces communications, n'est pas compatible avec cette norme : dans une future évolution, peut-être. En l'état, le Wi-Fi du A8 permet en principe d'atteindre les 3 Gbit/s se ce qui déjà très bien. 

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Dernier détail appréciable : Geekom a opté pour un bloc d'alimentation externe beaucoup plus compact que sur d'autres modèles. Bien qu'il délivre une confortable puissance de 120 W (au maximum), il ne mesure que 98 x 64 x 23 mm, soit sensiblement la taille d'u paquet de cigarettes. On est loin des "briques" qui accompagnent certains mini PC !

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Geekom A8 : jusqu'à 64 Go de mémoire vive

Comme tous les modèles Geekom, le A8 s'ouvre facilement, sans outil particulier. Le plus difficile étant de décoller les quatre petits patins de caoutchouc qui dissimilent les vis maintenant sa plaque inférieure, en plastique. Il ne reste plus qu'à retirer les quatre autres vis qui tiennent une plaque métallique de protection interne pour accéder à ses entrailles. On découvre alors deux barrettes de mémoire vive SO-DIMM en DDR5 (de marque Crucial) et un SSD au format M.2 2280 NVMe PCIe x4 Gen 4 (un modèle Acer), qui recouvre une carte 2230 pour le Wi-Fi 

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En revanche, et contrairement à d'autres modèles Geekom, il n'y a aucun emplacement NVMe ou Sata permettant d'installer un second SSD, ce qui se comprend aisément du fait de l'extrême compacité du boîtier. On pourra donc, selon les besoins, juste remplacer la Ram installée et le SSD standard pour monter à 64 Go de mémoire vive ou 2 To de stockage. Rien à signaler pour le reste, l'ensemble étant assemblé très proprement. Et il faut démonter d'autres éléments pour voir le dispositif de refroidissement du processeur choisi par Geekom : un système ultra compact – et pour cause ! – baptisé IceBlast 1.5, qui aspire l'air frais extérieur par les grilles latérales du boîtier pour rejeter la chaleur par les fentes à l'arrière. Ce qui ne se fait pas toujours en silence, comme nous le verrons plus loin.

Geekom A8 : un Ryzen de dernière génération

Ce qui fait l'autre grande originalité du A8, c'est bien évidemment son processeur. Et Geekom a fait très fort dans ce domaine en optant pour des puces AMD de dernière génération (dite Hawk Point), à savoir un Ryzen 7 8845HS et un Ryzen 9 8945HS selon la configuration choisie. Ces modèles, très proches, repose sur la même architecture Zen 4, avec un technologie de gravure TSMC 4 nm FinFET, avec 8 cœurs et 1 threads, 16 Mo de cache L3, une enveloppe thermique de 45 W et une température maximale de fonctionnement de 100 °C. Les seuls différences se situent au niveau des fréquence d'horloge : 3,8 GHz de base et 5,1 GHz en turbo pour le Ryzen 7 contre 4 GHz et 5,5 GHz pour le Ryzen 9. Autant dire que les écarts de performances sont très maigres entre ces deux puces, contrairement à ce leurs appellations laissent entendre…

Comme tous les Ryzen "hybrides", ces modèles intègrent un circuit graphique (GPU), en l'occurrence un Radeon 780M à 12 cœurs en architecture RDNA 3, qui partage la mémoire vive avec le processeur central (CPU). Même s'il n'offre évidemment pas les mêmes performances que les "vraies" cartes graphiques de dernière génération, de type Nvidia RTX 4xxx ou AMD Radeon RX 7xxx, il donne d'excellents résultats pour un circuit intégré, comme nous l'avons déjà souligné dans de précédents tests, en permettant de faire tourner correctement de nombreux jeux vidéo, et en gérant jusqu'à quatre écrans simultanément.

La véritable spécificité de ces Ryzen, par rapport aux modèles de la génération précédents avec lesquels ils partagent l'essentiel de leurs caractéristiques, c'est la présence d'un NPU (Neural Processing Unit ou Unité de traitement neuronal en français). Comme son nom le laisse entendre, il s'agit d'un circuit spécialisé dans les calculs associés à l'intelligence artificielle, la marotte de tous les acteurs de la tech depuis quelque temps. S'appuyant sur la technologie maison, baptisée AMD Ryzen AI, il affiche une puissance modeste de 16 TOPS (Tera Operations Per Second ou milers de milliards d'opérations par seconde en français), l'unité de calcul utilisée pour estimer les performances d'une puce en IA.

Toutefois, difficile de dire ce que ce "moteur d'IA" apporte réellement en pratique aujourd'hui – et ce qu'il pourrait apporter demain. Et ce ne sont pas les promesses pour le moins nébuleuses d'AMD sur le sujet qui pourraient nous éclairer. Certes, il n'y a pas de raisons de douter du petit surplus de puissance que ce petit NPU peut fournir dans certaines situations. Mais encore faut-il qu'il soit sollicité par des applications ou des fonctions, ce qui ne semble pas être le cas actuellement dans les logiciels classiques. Les 16 TOPS affichés restent inférieurs aux 40 TOPS exigés sur un NPU par Microsoft pour obtenir le label PC Copilot+, pour l'instant réservés aux ordinateurs équipés de puces Qualcomm Snapdragron X. Mais, en dépit de l'engouement des géants du numérique pour cette "nouvelle technologie", on peut légitimement s'interroger sur le véritable intérêt de l'IA embarquée à court terme. Et, quitte à paraître conservateurs, il nous semble plus sage d'attendre que la fièvre retombe avant de se précipiter sur des PC et des puces estampillés IA. 

Geekom A8 : des performanciels exceptionnelles

Quoi qu'il en soit, le A8 ne manque absolument pas de puissance, bien au contraire, comme le prouvent les différentes tests que nous  avons menés avec la traditionnelle batterie de benchmarks. Avec son Ryzen 9 8945HS et ses 32 Go de Ram DDR5, notre modèle a obtenu des scores excellents, en se classant d'emblée parmi les mini PC les plus performants du moment :  8469 points en global sous Passmark, avec 30499 points pour le processeur ; 2654 points en monocœur, 13452 points en multicœurs pour le CPU et 33984 points pour le GPU sous Geekbench ; 1803 points en monocœur et 15790 points en multicœurs sous Cinebench R23.

Disons-le clairement, le Ryzen 9 8945HS fait des merveilles, rivalisant avec les excellents Core i7-14700HX, Core i7-13700H et Core i9-12900H côté Intel et les déjà remarquables Ryzen 9 7845HX et Ryzen 7 7745HX côté AMD. Et même si l'exercice est toujours délicat du fait des différences d'architecture physique et d'environnement logiciel, il soutient largement la comparaison avec certaines puces Apple puissantes, surpassant le M3 Pro, le M2 Pro et le M2 Max sur les tests en multicœurs. Impressionnant !

Bien entendu, le processeur n'est pas le seul responsable de ces excellents résultats qui doivent aussi à la mémoire vive et au système de stockage. Et Geekom n'a pas lésiné en la matière en choisissant de la Ram DDR5-5600 qui fonctionne sur quatre canaux et un SSD NVMe x4. Toutefois, si le modèle Acer installé en standard donne des résultats très corrects dans CrystalDiskMark, avec des débits maximum de 4915 Mo/s en lecture et de 4717 Mo/s en écriture, on pouvait s'attendre à bien mieux, de nombreux tests du A8 le donnant à 7000 Mo/s maximum, ce qui est tout simplement excellent. Peut-être un défaut lié à notre exemplaire de test. Quoi qu'il en soit, nous n'avons senti aucune ralentissement en pratique, lors de transferts et de copies de fichiers, le A8 se montrant toujours rapide et réactif

Ces très bonnes impressions se confirment en jeu, même si ce n'est pas la vocation première d'un mini PC dénué de véritable circuit graphique dédié. Lors de nos tests en Full HD avec un niveau de détails bas, nous avons ainsi atteint des moyennes de 40 FPS dans Cyberpunk 2077, 45 FPS dans Elden Ring, 85 FPS dans GTA 5, 100 FPS dans Fortnite, 105 FPS dans Forza Horizon 5, 120 FPS dans Apex Legends, 160 FPS dans Counter Strike 2 et même 230 FPS dans Valorant. Une fois de plus, le GPU  intégré d'AMD, le 780M, prouve que l'on peut jouer dans de bonnes conditions à des titres phares pas trop exigeants. Certes, et comme il fallait s'y attendre, le A8 n'est pas destiné aux gamers purs et durs qui ne jurent que par le nombre d'images par seconde en 4K sur des titres AAA très exigeants, mais il suffit amplement pour faire tourner de nombreux jeux en Full HD avec un écran à 60 ou 75 Hz, ce qui correspond aux besoins de la plupart des gens. Et c'est vraiment remarquable sur un mini PC.

Geekom A8 : sobre mais pas toujours discret

Au-delà de ces bancs de tests classiques, le A8 tient bien toutes ses promesses en pratique, que ce soit dans Windows ou avec des applications classiques : il est non seulement très réactif dans les manipulations quotidiennes (démarrage, ouverture des applications, enregistrement de fichiers, etc,), mais aussi très rapide dans les traitements, en retouche photo comme en encodage vidéo ou en mixage audio, avec des instruments et des effets virtuels. Tout est toujours fluide et on sent que le Ryzen 9 8945HS en a vraiment sous le capot. 

Sur le plan énergétique, le A8 s'avère tout simplement exemplaire. Il consomme seulement entre 4 et 5 W au repos, entre 10 et 20 W en utilisation basique (traitement de texte, navigation Web, lecture vidéo…), monte entre 30 et 50 W en charge avec des applications plus lourdes, et fait quelques pointes entre 65 et 85 W quand on le pousse dans ses derniers retranchements, lors de traitements intensifs. Un excellent bilan.

Il n'en va, hélas, pas tout à fait de même sur le plan sonore. Car si le A8 reste extrêmement discret quand on le cantonne à un usage sage, il se monte un peu plus bruyant quand on le "pousse dans les tours". Dès que son processeur est fortement sollicité, lors de traitements lourds, son ventilateur passe en mode turbo en se faisant entendre. Rien de rédhibitoire, fort heureusement – on est loin de la soufflerie de certains PC portables qui se transforment parfois en véritables tuyères ! –, mais le flux d'air chaud évacué à l'arrière est audible. À 30 cm de distance, on atteint au maximum les 49 dBA, ce qui bien supérieur aux quelque 30 dBA du mode tranquille. C'est beaucoup plus que le SER8 Beelink, équipé d'un processeur similaire, qui reste sous la barre des 40 dBA, tout comme le A7 Geekom d'ailleurs, pourtant doté du même boîtier. Il semblerait que le dispositif de refroidissement soit limité par l'exiguïté de l'espace intérieur, forçant la ventilation à entrer en action quand le processeur monte en température, lors de traitements lourds.

Il convient toutefois de relativiser ce constat, le A8 restant parfaitement silencieux en utilisation classique, avec des applications qui ne tirent pas en permanence sur le CPU, c'est-à-dire la plupart du temps. Mais Geekom aurait sans doute gagné à choisir un boîtier un peu plus épais, pour intégrer un dispositif de refroidissement plus épais et plus efficace, comme Beelink l'a fait sur le SER8, afin d'assurer une ventilation plus discrète lors de la montée en charge. En outre, même s'il est relativement bruyant,  ce système s'avère assez efficace puisque le Ryzen 9 n'a atteint qu'une température maximale de 92 °C lors de longs tests intensifs, alors qu'il peut supporter jusqu'à 100 °C selon AMD. Et, même quand le processeur est poussé à fond, le boîtier métallique du A8, tout en devenant chaud, demeure à une température tout à fait raisonnable sans sa partie supérieure, de l'ordre de 38 ¨C.

Autre petite déception, le BIOS du A8 s'avère extrêmement pauvre en options, en ne proposant que très peu de réglages. C'est d'autant plus étonnant que Geekom a l'habitude de fournir des BIOS certes spartiates sur le plan graphique, mais assez complets en termes de paramètres. On ne trouve que le strict minimum – et encore… –, ce qui ne manquera de frustrer les amateurs de bidouilles et de réglages fins. Souhaitons que Geekom l'améliore dans une future mise à jour. 

Un dernier détail appréciable pour finir cette revue de détail : comme tous les mini PC Geekom, le A8 est livré avec Windows 11 préinstallé et activé, dans son édition Pro, et dans une version "propre", sans aucun logiciel inutile (bloatware). Il n'y a donc aucun nettoyage à faire lors de sa configuration d'origine : une fois les mises à jour de Windows effectuées, comme sur n'importe quel PC, on se retrouve avec un ordinateur sain.  

Geekom A8 : un mini PC exemplaire

Au final, le A8 apparaît comme l'un des meilleurs modèles Geekom et même come l'un des meilleurs mini PC du moment. Ultra compact, il arbore un design premium qui peu faire des envieux, avec son superbe châssis métallique. Sa connectique très riche l'ouvre à de nombreux périphériques, notamment pour brancher plusieurs écrans, tandis que sa formidable puissance permet de l'utiliser dans toutes sortes de cadres applicatifs, y compris en création numérique. Et s'il se fait un peu entendre lors des très fortes sollicitations, il se montre particulièrement économe en énergie. Bref, c'est un ordinateur miniature exemplaire, à la fois séduisant, performant et polyvalent.  

Comme souvent dans l'univers des mini PC, son prix est variable, selon les promotions en cours. Mais il reste extrêmement compétitif face à la concurrence. Ainsi, sur le site de Geekom et sur Amazon, il est proposé en ce moment à 849 euros dans sa version équipée d'un Ryzen 7 8845HS avec 32 Go de Ram et un SSD de 1 To et à 979 euros dotée d'un Ryzen 9 8945HS avec 32 Go de Ram et un SSD de 2 To. À simple titre ide comparaison, un Mac mini offrant des performances et des prestations similaires – évidemment pas strictement identiques –, avec une puce M2 Pro, 32 Go de Ram et un SSD de 2 To est vendu 2700 euros sur le site d'Apple, soit environ trois fois plus. Une comparaison à revoir dans quelques mois, quand Apple présentera la prochaine version du Mac mini, avec une puce M4 et un design revu qui promet d'être beaucoup plus compact si l'on en croit les rumeurs qui circulent cet été.

Cela dit, il convient de souligner que le A7 constitue également un excellent choix. Doté du même design, il délivre sensiblement les mêmes performances que le A8 pour un tarif légèrement inférieur, la seule réelle différence se situant au niveau du NPU, absent du A7, ce qui n'a guère d'importance. Le seul réel concurrent du A8 demeure toutefois le SER8 Beelink qui offre des prestations très proches, mais pour quelque 300 euros de moins. Gageons que des promotions sauront réduire cet écart.