Miss France 2026 : voici le nom de la grande gagnante selon l'IA

Miss France 2026 : voici le nom de la grande gagnante selon l'IA

C'est le 6 décembre 2025 que Miss France 2026 sera désignée, lors d'une grande cérémonie diffusée en direct à la télévision. Mais, comme les années précédentes, une intelligence artificielle connait déjà la grande gagnante.

Chaque année, le concours Miss France s'invite bien au-delà des podiums : conversations en famille, prédictions entre amis, paris bons enfants et débats passionnés sur les réseaux. À mesure que s'approche la soirée du 6 décembre, les trente candidates multiplient les séances de préparation, tandis que les fans scrutent la moindre vidéo de présentation, à la recherche de celle qui pourrait succéder à Angélique Angarni-Filopon. Dans cette agitation, un acteur inattendu s'est fait une place : un modèle prédictif d'intelligence artificielle qui tente, chiffres à l'appui, d'anticiper ce que le public et le jury décideront en direct.

L'idée n'est pas nouvelle. Depuis sept ans, le cabinet d'études Avisia, spécialisé dans l'analyse de données, s'amuse à projeter un classement basé sur un mélange de statistiques et d'analyses sociales. Parfois, la machine frôle l'exactitude.

En 2022, l'IA avait correctement désigné Indira Ampiot, future Miss France 2023. En 2025, elle avait trouvé le trio gagnant du public dans le bon ordre, même si la prestation en direct avait légèrement bousculé sa hiérarchie générale. D'autres fois, elle se trompe : Miss Côte d'Azur était annoncée gagnante en 2024, mais c'est Eve Gilles, Miss Nord–Pas-de-Calais, qui avait remporté l'écharpe. Cette alternance de succès et de surprises nourrit la curiosité autour de ses prédictions, sans jamais enlever le charme du direct.

© TF1+

Si l'exercice fascine, c'est aussi parce que le modèle ne se limite plus à compter les "likes". Il absorbe des dizaines de milliers de commentaires sur Instagram, X ou TikTok, repère les thèmes récurrents, distingue les avis positifs et les critiques plus dures. Les ingénieurs ajoutent aussi des données publiques : démographie régionale, profil des votants, catégories socioprofessionnelles, participation historique. Cette année, une nouveauté s'est glissée dans la mécanique : l'évaluation de la prise de parole à travers les vidéos officielles. Fluidité, assurance, qualité du discours… autant de points souvent décisifs une fois face aux caméras.

Après avoir trié, pondéré et comparé tout ce matériau, l'IA calcule un score de popularité pour chaque candidate. Les résultats s'affinent jusqu'à la dernière minute, mais une tendance claire se dégage déjà. Mais, comme toujours, il faut rappeler que rien ne remplace la prestation en direct : une réponse brillante, un pas hésitant ou un moment fort peuvent renverser l'ordre établi.

Le classement provisoire de cette édition place Lola Lacheré, Miss Nord–Pas-de-Calais, en tête des probabilités. Elle devancerait Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, très soutenue en ligne et régulièrement citée dans les analyses de commentaires. En troisième position arrive Naomi Torrent, Miss Guadeloupe, remarquée autant pour son charisme que pour son parcours académique. Le top 3 serait ensuite suivi par Déborah Adelin-Chabal (Roussillon), Mareva Michel (Île-de-France), Julie Zitouni (Provence) et Ynès Lallemand (Champagne-Ardenne).

Reste désormais à voir si le public et le jury confirmeront ou bouleverseront ce pronostic lors de la soirée du 6 décembre au Zénith d'Amiens qui sera diffuée en direct à la télévision sur TF1.