NordVPN ou Surfshark : lequel tient vraiment la route pour les connexions simultanées ?
Il n'est pas rare d'utiliser plusieurs appareils à la fois entre télétravail, streaming et un petit tour sur les réseaux sociaux. Le VPN, autrefois réservé aux initiés, s'installe désormais sur smartphones, ordinateurs, tablettes et même téléviseurs connectés. Mais tous ne gèrent pas le multi-usage de la même façon. NordVPN fixe une limite claire, Surfshark laisse la porte grande ouverte. Derrière cette différence, il y a deux philosophies : la recherche d'une vitesse constante ou la liberté
Voir aussi : notre comparateur de prix des offres VPN
Des VPN qui ne s'installent plus seulement sur un PC
Un smartphone dans la poche, un ordinateur ouvert sur le bureau, la tablette qui traîne sur le canapé. Le VPN n'est plus un outil "d'initiés" : il se glisse dans la vie numérique de tous les jours. Pour regarder une série indisponible en France, sécuriser un paiement en ligne depuis un Wi-Fi public, ou juste éviter qu'un site ne suive chaque clic. Mais quand plusieurs écrans sont allumés en même temps ? Le jeu se complique. Certains fournisseurs fixent une limite, d'autres pas. Et derrière cette question un peu technique, il y a en réalité un choix d'usage.
Deux approches qui ne racontent pas la même histoire
Chez NordVPN, la règle est posée : pas plus de dix appareils connectés en même temps. Dix, c'est déjà beaucoup. Dans une maison classique, cela couvre largement un couple d'ordinateurs portables, deux ou trois téléphones, un téléviseur connecté et quelques gadgets. La limite existe pour préserver la vitesse de connexion. On peut d'ailleurs le constater : même avec plusieurs flux vidéo en 4K, le service reste fluide. Et il ne s'arrête pas là : selon l'abonnement, on peut activer un bloqueur de publicités, un anti-malware, un gestionnaire de mots de passe ou même un stockage cloud chiffré.
Surfshark part sur un tout autre terrain : aucune limite. Le slogan pourrait être "connectez tout ce que vous possédez". Ordinateurs, tablettes, smartphones, box TV, et même un routeur qui couvre toute la maison. Pratique pour un foyer très équipé, ou pour un indépendant qui veut sécuriser en même temps ses outils pros et persos. Pas besoin de calculer : chaque nouvel appareil est le bienvenu. Une liberté qui séduit ceux qui multiplient les environnements de travail ou de loisirs.
Quand la théorie rencontre l'usage
Sur le papier, les deux ont les armes pour encaisser plusieurs connexions. NordVPN déploie plus de 5 000 serveurs dans 60 pays. Surfshark, un peu moins en nombre (3 200), mais avec une couverture plus large : 100 pays. Le résultat : pour de la navigation quotidienne, les deux sont rapides. Pour du streaming exigeant, NordVPN prend souvent une courte avance, surtout quand plusieurs utilisateurs sollicitent la bande passante au même moment.
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Les tarifs racontent aussi une histoire différente. Surfshark frappe avec un prix d'appel très bas : 1,99 €/mois sur un engagement de 27 mois, appareils illimités inclus. NordVPN démarre à 3,09 €/mois sur la même durée, mais enrichit l'offre avec plus de services de sécurité, voire une assurance cyber-risques ou un téraoctet de stockage selon la formule choisie. Dans les deux cas : remboursement possible sous 30 jours.
Les offres NordVPN :
Les offres Surfshark :
Reste la réalité : dans un petit foyer, difficile d'atteindre les dix connexions simultanées fixées par NordVPN. Mais pour un utilisateur qui gère un parc d'appareils important, ou qui veut partager son VPN avec plusieurs membres de la famille sans jamais vérifier un compteur, Surfshark offre un confort évident.
Au final, il n'y a pas de vainqueur absolu. Les deux s'adressent à des profils différents. NordVPN parlerait plus à ceux qui cherchent la stabilité et les outils annexes ; Surfshark, lui, mise sur la liberté totale et un tarif plus agressif pour ceux qui peuvent se le permettre. L'un comme l'autre peuvent accompagner une utilisation intensive, mais avec une philosophie différente. C'est souvent là que la décision se prend : pas sur une fiche technique, mais sur la manière dont on vit sa connexion au quotidien.