ProtonVPN vs NordVPN : deux approches pour voyager connecté
Les hotspots d'aéroport, ça dépanne… jusqu'au moment où le débit s'effondre ou qu'une fenêtre surgit pour annoncer que tel film n'est pas disponible dans le pays. Les connexions d'hôtel, elles, oscillent entre "ça passe" et "impossible de charger la boîte mail". Dans ces conditions, un VPN devient moins un gadget qu'une vraie bouée de sauvetage numérique. ProtonVPN et NordVPN comptent parmi les noms les plus cités. Deux offres solides, mais pas jumelles. Leurs forces ne se situent pas exactement
ProtonVPN : minimalisme assumé, mais pas au rabais
Il y a des services qui s'affichent partout, multiplient les menus, les notifications. ProtonVPN ne joue pas cette carte. L'application se lance vite, un bouton pour se connecter, et c'est tout. Lorsqu'on passe d'un petit café à Lisbonne à un terminal d'aéroport, cette simplicité devient un confort : pas besoin de naviguer entre dix réglages.
Le réseau derrière, lui, n'a rien de minimaliste. 14 900 serveurs répartis dans plus de 120 pays. Autant dire qu'en pleine soirée, même à Bangkok, les ralentissements sont rares. Sur un Wi-Fi gratuit un peu douteux, le blocage publicitaire NetShield supprime les pages surchargées, ce qui accélère le chargement presque autant que la connexion elle-même.
Pour ceux qui veulent pousser la sécurité, les options Secure Core et Tor over VPN routent le trafic via des serveurs spécialement protégés. Un fonctionnement un peu plus lent, certes, mais utile pour gérer des fichiers sensibles depuis une connexion partagée.
Les abonnements :
- 1 mois : 9,99 €
- 12 mois : 3,99 €/mois (47,89 € au total, soit -60 %)
- 24 mois : 3,59 €/mois (86,11 €, soit -64 %)
Chaque formule donne accès à 10 appareils simultanément, aux serveurs optimisés pour le streaming (Netflix, Prime Video, Canal+, Disney+, etc.), au P2P rapide et à une garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.
NordVPN : la boîte à outils numérique
Autre ambiance. NordVPN ne se limite pas au VPN classique. Le service inclut, selon la formule, un gestionnaire de mots de passe, un stockage cloud chiffré, un bloqueur de publicités et même une assurance cyber-risques pouvant indemniser jusqu'à 5 000 € en cas d'arnaque ou d'usurpation d'identité.
Dans un coworking à Berlin, par exemple, la fonction Protection Anti-menaces détecte un site douteux avant même qu'il s'affiche. À Rome, pour vous donner un autre exemple, un simple changement de serveur permet d'accéder au catalogue Disney+ complet, sans message d'erreur. Et pour ceux qui voyagent avec beaucoup de documents, le stockage chiffré intégré à la formule "Ultime" évite de dépendre d'un cloud tiers.
Abonnements 2 ans (+3 mois offerts)
- Basique : 3,09 €/mois (83,43 € pour 27 mois) + carte cadeau Amazon.fr 10 €
- Plus : 3,99 €/mois (107,73 € pour 27 mois) + carte cadeau Amazon.fr 20 €
- Ultime : 6,49 €/mois (175,23 € pour 27 mois) + carte cadeau Amazon.fr 30 €
Abonnements 1 an
- Basique : 4,99 €/mois (59,88 €)
- Plus : 5,99 €/mois (71,88 €)
- Ultime : 8,49 €/mois (101,88 €)
Abonnements 1 mois
- Basique : 12,99 €
- Plus : 13,99 €
- Ultime : 16,49 €
Dans toutes les formules : 10 appareils protégés, garantie satisfait ou remboursé 30 jours. Les versions Plus et Ultime ajoutent les outils de gestion de sécurité et de données.
Voir aussi : notre comparateur de prix des offres VPN
Deux philosophies
ProtonVPN s'inscrit dans une logique de protection directe, discrète, avec une politique de confidentialité irréprochable et un tarif particulièrement compétitif sur deux ans. Une solution qui se fait oublier une fois lancée, tout en restant réactive dans des environnements instables.
NordVPN, lui, s'adresse à celles et ceux qui préfèrent un écosystème complet. Le VPN y est le point de départ, mais s'ajoutent des outils qui couvrent la gestion des mots de passe, le stockage sécurisé, voire l'assurance contre certaines menaces en ligne.
Les deux permettent de travailler, de se divertir et de sécuriser ses échanges en voyage. Mais ils ne répondent pas exactement aux mêmes habitudes. L'un privilégie la sobriété, l'autre la polyvalence. Au final, le choix tient moins à la performance brute qu'à la façon dont chacun souhaite organiser son quotidien numérique sur la route.