Tout automobiliste doit le faire quand le froid arrive : c'est une question de sécurité

Tout automobiliste doit le faire quand le froid arrive : c'est une question de sécurité

À la fin de l'automne, et durant tout l'hiver, quand la température baisse et que la chaussée devient glissante, une vérification importante s'impose sur tous les véhicules pour éviter les sorties de route et les accidents.

Dès l'automne, de nombreux automobilistes s'interrogent sur les moyens d'affronter sereinement les rigueurs de l'hiver, notamment les routes glissantes, verglassées ou même enneigées, afin de rouler en toute sécurité, sans risquer un accident. Pour conserver une bonne tenue de route, certains optent pour des pneus spéciaux, quand d'autres se contentent de garder des chaînes ou des chaussettes à neige dans leur coffre. 

Pourtant, au-delà des équipements spéciaux et des débats sur les sculptures, lamelles et gommes, il existe une question universelle, valable pour tous les conducteurs, quelle que soit la catégorie de véhicule : la pression des pneus. Un détail crucial, que beaucoup négligent par ignorance. Or la température a un effet immédiat sur l'adhérence des pneumatiques, quels que soient leur type et leur marque. 

Parce que le froid ne touche pas seulement la chaussée : il modifie aussi ce qui se passe à l'intérieur des pneus. C'est une loi de la physique : quand la température diminue, l'air se contracte. Il perd du volume dans le pneu, et la pression diminue naturellement. 10 degrés de moins peuvent entraîner une chute de 0,1 ou 0,2 bar environ, ce qui peut paraître dérisoire. Rien de visible, pas de pneu aplati façon crevaison. Et c'est bien le piège.

© cunaplus - 123RF

Car quand les températures chutent vraiment, avec des écarts de 20 ou 30 degrés par rapport à l'été, la pression peut baisser de 0,5 bar. Et le pneu devient alors vraiment sous-gonflé. Il adhère beaucoup moins à la chaussée : la direction devient moins précise, voire floue, la distance de freinage augmente et la voiture peut glisser ou même quitter la route beaucoup plus facilement, avec les corquéennes qu'on imagine. 

Beaucoup de conducteurs roulent ainsi, persuadés que leur dernière vérification – parfois faite au printemps…– suffit encore. Mais non ! Même les capteurs de pression qui équipent certains véhicules ne suffisent pas toujours face à une baisse progressive. D'autant qu'ils alertent souvent trop tard. 

La solution est simple : il faut absolument vérifier et ajuster la pression des pneus en hiver, surtout quand la température varie. L'opération est simple et rapide, que ce soit dans les stations services ou à la maison, avec un gonfleur muni d'un manomètre. La valeur idéale dépend du véhicule, de la charge et des conditions météo : elle est toujours affichée sur la portière, la trappe à carburant ou dans le manuel. Il faut la mesurer à froid, sans trop rouler, et ne pas hésiter à l'augmenter de 0,2 bar avant de prendre l'autoroute. Surtout, il faut le faire régulièrement, au moins une fois par mois et de préférence toutes les deux semaines en hiver. C'est un geste simple qui garantit que la voiture ne quittera pas la route pas au premier virage glissant sous la pluie.