Ne faites pas ces erreurs : voici la bonne façon d'arroser votre basilic
Le basilic est un incontournable en cuisine, surtout en été. Mais sa culture n'est pas aussi intuitive qu'elle en a l'air et beaucoup de plantes meurent à cause d'un mauvais arrosage. Voici la bonne méthode.
Il suffit de quelques feuilles de basilic fraîchement coupées pour transformer une tomate-mozzarella, parfumer un plat de pâtes ou composer un pesto maison. Cette plante aromatique est bien plus qu'un condiment : c'est un symbole de l'été, un incontournable des jardins et des balcons. Très simple à cultiver, elle pousse vite, se sème facilement et se montre plutôt généreuse… à condition de lui offrir des soins adaptés. Car malgré son apparente robustesse, le basilic est plus exigeant qu'il n'y paraît, notamment lorsqu'il s'agit de l'arroser.
Chaque année, de nombreux jardiniers voient leur basilic dépérir, alors qu'ils pensaient bien faire. Feuilles jaunes, flétries, tiges ramollies ou croissance stoppée nette : ces symptômes sont souvent liés à un arrosage mal géré. C'est l'erreur la plus fréquente avec cette plante : l'arroser trop ou pas assez, ou le faire au mauvais moment de la journée. En pot comme en pleine terre, un excès d'humidité peut faire pourrir les racines. À l'inverse, un manque d'eau, même temporaire, suffit à faire souffrir le feuillage.
Pour trouver le bon rythme, il faut apprendre à lire le sol. L'humidité en surface ne suffit pas : enfoncer un doigt à deux ou trois centimètres de profondeur permet de savoir si la terre est réellement sèche. En pleine terre, arroser deux à trois fois par semaine est souvent suffisant, mais ce rythme peut varier selon la chaleur ou la nature du sol. En pot, la plante réclame une vigilance accrue, surtout par temps chaud : un terreau sec peut vite faire flétrir les feuilles. Dans ce cas, un arrosage quotidien, en petite quantité, est préférable à un apport massif une fois tous les trois jours.
Une méthode particulièrement recommandée pour le basilic en pot est l'arrosage par capillarité. Il suffit de placer le pot dans une soucoupe remplie d'eau pendant une vingtaine de minutes. Les racines prélèveront l'eau dont elles ont besoin, sans excès. Ce geste simple évite les stagnations en surface et préserve les feuilles, qui redoutent les projections directes. Au potager, un système de goutte-à-goutte ou des diffuseurs enterrés (comme les oyas) permettent d'assurer une irrigation régulière, tout en limitant le gaspillage d'eau.
Arroser au bon moment reste essentiel. Le matin tôt ou en début de soirée sont les meilleurs créneaux : la fraîcheur limite l'évaporation et permet à la plante d'absorber l'eau plus efficacement. Évitez absolument d'arroser en plein soleil, sous peine de provoquer un choc thermique ou de brûler les feuilles. Et surtout, évitez de mouiller le feuillage, particulièrement sensible aux maladies fongiques.
Le basilic demande de l'eau, mais aussi un peu d'attention. En observant sa terre, ses feuilles et son rythme, vous obtiendrez une plante vigoureuse, au feuillage dense et aux arômes puissants. De quoi en profiter pleinement tout l'été, en pot comme au jardin.