Cet oubli tout bête peut transformer votre jardin en enfer cet été

Cet oubli tout bête peut transformer votre jardin en enfer cet été

L'été marque le grand retour des moustiques dans les jardins et les maisons, avec tous les désagréments qu'ils occasionnent. Et une simple négligence suffit à favoriser leur prolifération.

Chaque été, c'est la même rengaine : les moustiques reviennent nous envahir. Et avec eux, les piqûres désagréables et les nuits perturbées. Mais l'inquiétude ne se limite plus aux boutons qui grattent. Depuis quelques années, une espèce en particulier a changé la donne : le moustique tigre. Installé dans la quasi-totalité des départements français, ce minuscule envahisseur a la particularité de piquer en plein jour et de transmettre des virus venus de loin, comme la dengue, le chikungunya ou le zika.

Autrefois réservées aux zones tropicales, ces maladies trouvent désormais des conditions favorables en métropole, notamment avec le dérèglement climatique : chaleur, humidité, urbanisation… Et surtout, des espaces de ponte insoupçonnés dans les cours et les jardins. Car il ne faut pas grand-chose pour qu'une femelle moustique décide d'y déposer ses œufs : un fond d'eau d'à peine quelques centimètres suffit. En moins d'une semaine, les larves deviennent adultes, prêtes à piquer et à se reproduire à leur tour.

Parmi les coupables les plus fréquents, un objet revient systématiquement : l'arrosoir. Souvent laissé dans un coin après usage, cet accessoire précieux contient souvent un reste d'eau stagnante. Exactement ce que recherchent les moustiques pour se multiplier. Et si l'eau chauffe au soleil, le développement est encore plus rapide. L'oubli semble anodin. Il crée pourtant un nid à moustiques en puissance.

© Giovanni.Seabra - Adobe Stock

Le bon réflexe : le vider, systématiquement, et le retourner pour éviter toute stagnation. Ce geste, simple et rapide, empêche la transformation du jardin en foyer de prolifération. Et il ne concerne pas que l'arrosoir : soucoupes de pots, seaux, bassines, récupérateurs d'eau non couverts… Tous ces petits réservoirs sont à surveiller de près.

Au-delà du confort personnel, ce sont aussi des enjeux de santé publique et de préservation écologique. Moins de moustiques, c'est moins de recours aux insecticides, moins de perturbations pour les espèces locales, et plus de chances de profiter de son jardin sans se gratter toutes les dix minutes. Un arrosoir bien rangé n'a jamais autant compté.