Voici ce que les autorités préparent pour les futurs radars automatiques (ils verront tout !)
Des radars de nouvelle génération vont bientôt arriver sur les routes de France. Dotés de technologies dernier cri, ils seront capables de détecter de nombreuses infractions, et même de voir à l'intérieur des véhicules.
Dans le cadre d'un vaste plan de modernisation pour 2026-2030, la Direction du contrôle automatisé (DCA) travaille actuellement à faire évoluer les radars routiers. Le but : augmenter le nombre et la qualité des contrôles en remplaçant les appareils trop anciens et trop limités, comme les radars tronçons traditionnels ou les jumelles des gendarmes, par des modèles beaucoup plus sophistiqués, à la fois plus polyvalents et plus précis.
Et la différence sera grande car ces radars du futur ne se contenteront pas de repérer des excès de vitesse ou des feux rouges grillés. Ils pourront détecter de très nombreuses infractions, comme le non-port de la ceinture, l'utilisation d'un téléphone au volant, le non respect des distances de sécurité, l'utilisation abusive de la bande d'arrêt d'urgence sur autoroute ou encore les contresens. Bref, de façon plus générale, tous les comportements dangereux sud la route.
Pour cela, ces nouveaux dispositifs seront bourrés de technologies. À commencer par de l'intelligence artificielle (IA), bien évidemment. Mais pas seulement. L'une des évolutions les plus attendues est l'introduction du LiDAR, une technologie de laser avec balayage en 3D, en complément des caméras classiques, qui permet de mieux analyser le décor routier, de distinguer les voies, les séparateurs, les bandes d'arrêt d'urgence. Surtout, elle permet de suivre plusieurs véhicules simultanément, de manière à assurer une meilleure surveillance, et à dresser davantage de contreventions en cas d'infraction. L'objectif est clair : ne plus rien laisser passer !
Un des défis soulevé par ce programme ambitieux concerne le contrôle à l'intérieur même du véhicule, pour vérifier notamment le port de la ceinture et l'utilisation du téléphone. Cela suppose de filmer l'habitacle, ce qui engage des questions de protection des données personnelles, de droit à la vie privée, et de conformité légale. Les fabricants et l'administration devront proposer des cadres techniques mais aussi juridiques qui garantissent ces usages sans abus.
La fiabilité des algorithmes mis en œuvre dans ces nouveaux dispositif est également une source d'inquiétude : faux positifs, erreurs d'interprétation, voire contestations judiciaires parfois longues. Le besoin de transparence semble essentiel, tant sur les technologies utilisées que sur les règles précises de sanction. Le basculement vers cette nouvelle génération de radars ne dépendra pas seulement de la technique, mais aussi de l'acceptabilité sociale et du cadre réglementaire qui sera défini.
Une chose est sûre cependant : les automobilistes devront apprendre à être beaucoup plus respectueux du code de la route et plus attentifs aux limitations et autres interdictions pour ne pas être pris en défaut en conduisant, car ces nouveaux radars automatiques de laisseront rien passer !