DeepSeek accusé de fuite de données : comment s'en protéger ?
Données personnelles, IA et souveraineté numérique : l'affaire DeepSeek secoue l'Europe et rappelle l'importance d'une protection renforcée pour les utilisateurs.
La protection des données personnelles redevient un sujet brûlant. Ces derniers jours, l'autorité allemande en charge de la vie privée numérique a demandé à Apple et Google de retirer l'application DeepSeek de leurs boutiques. Ce chatbot d'origine chinoise est accusé de transférer illégalement les données de ses utilisateurs vers des serveurs situés en Chine, sans garanties suffisantes au regard du RGPD.
L'affaire, révélée fin juin, a rapidement pris une tournure européenne. L'Italie a déjà interdit l'application et d'autres pays de l'UE pourraient suivre. En toile de fond : une absence de transparence sur la manière dont DeepSeek collecte, stock et exploite les données, qu'il s'agisse des messages échangés, des fichiers partagés ou de la géolocalisation des utilisateurs.
Une méfiance croissante envers les services numériques non européens
Pour les autorités, la situation est claire : sans encadrement strict, ces services représentent un risque. " DeepSeek n'a pas démontré que les données des utilisateurs allemands bénéficiaient, en Chine, d'un niveau de protection équivalent à celui garanti par l'Union européenne ", a déclaré Meike Kamp, déléguée à la protection des données à Berlin.
Ce rappel à l'ordre intervient alors que l'IA s'installe dans le quotidien numérique de millions d'utilisateurs. La majorité des applications basées sur des modèles d'IA générative collectent de nombreuses informations sensibles. Et lorsqu'elles sont opérées depuis l'étranger, le contrôle échappe souvent aux régulations locales.
Avec cette affaire autour de DeepSeek, on distingue ainsi un enjeu plus large : comment se protéger, en tant qu'utilisateur individuel, face à des outils de plus en plus puissants, mais parfois opaques ?
Comment mieux se protéger en ligne ?
Si les réglementations comme le RGPD et le Digital Services Act jouent un rôle essentiel, elles ne suffisent pas à elles seules à garantir la sécurité numérique des utilisateurs. Car au quotidien, les risques ne viennent pas seulement de l'IA. Escroqueries par SMS, usurpations d'identité, fraudes à distance, hameçonnage par mail ou par messagerie… les attaques se diversifient.
C'est dans cette logique que certaines solutions de cybersécurité élargissent aujourd'hui leur périmètre de protection. C'est le cas de Bitdefender, qui propose avec son offre Premium Security une protection renforcée et multi-usage, pensée pour les usages numériques actuels.
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L'offre couvre l'ensemble des systèmes (Android, Windows, macOS, iOS) et intègre notamment un VPN illimité, un gestionnaire de mots de passe, un filtrage intelligent des appels indésirables (sur Android), et une surveillance des boîtes e-mail (Gmail et Outlook). À cela s'ajoute Scam Copilot, une technologie basée sur l'IA qui analyse en temps réel les SMS, les e-mails, les messages instantanés (WhatsApp, Messenger, Telegram…), les notifications et les événements de calendrier pour détecter les tentatives de fraude.
Dans une famille, chacun a ses habitudes en ligne. Les petits explorent, les ados discutent, les parents jonglent entre applis, mails et démarches. Bitdefender l'a bien compris : chaque profil peut être réglé selon l'âge et les usages. Les enfants naviguent sans tomber sur des contenus déplacés, les ados gardent un peu d'autonomie et les parents peuvent tout gérer simplement depuis un tableau de bord clair. Une sécurité qui s'adapte à la réalité de la maison, sans ajouter de stress.
Vers un usage plus critique des services numériques
L'affaire DeepSeek rappelle une évidence : toute application que l'on installe n'est pas neutre. Chaque service accède à une part plus ou moins grande de notre vie numérique. Et selon sa provenance, ses intentions ou son niveau de conformité, le risque peut varier du tout au tout.
S'il est peu probable que cette affaire soit la dernière du genre, elle souligne la nécessité d'un réflexe simple mais souvent négligé : reprendre la main sur ses propres données.