Meilleur VPN no-log en 2025 : notre comparatif pour un meilleur choix

Télécharger des fichiers sur le web sans se poser de questions, c'est tentant. Mais sans protection adaptée, votre adresse IP, votre historique, voire votre identité numérique peuvent être exposés. Les VPN no-log – qui ne conservent aucune trace de vos activités – s'imposent alors comme une solution de choix. Encore faut-il bien les choisir… et savoir lire entre les lignes des politiques de confidentialité.
Notre sélection des meilleurs VPN du moment :
Ce que signifie vraiment "no-log" (et pourquoi ça change tout)
Lorsqu'on parle de VPN no-log, on évoque un point souvent glissé en bas de page, dans les mentions légales… mais qui change pourtant toute l'expérience. "No-log", c'est l'assurance, sur le papier, qu'aucun journal d'activité n'est conservé. Ni votre adresse IP d'origine, ni l'heure de votre connexion, ni les sites que vous visitez. Rien. Une promesse simple : votre passage sur leurs serveurs ne laisse aucune trace. Du moins, en théorie.
En pratique, tous les fournisseurs n'ont pas la même définition du mot "log". Et c'est là que la nuance devient importante. Certains services, même s'ils se disent "no-log", conservent quelques métadonnées, le volume de bande passante, par exemple, ou la durée d'une session. D'autres vont plus loin : ils s'engagent via audits indépendants, parfois sous mandat judiciaire, à ne rien conserver du tout. C'est le cas de NordVPN, ProtonVPN ou encore ExpressVPN. CyberGhost et Surfshark communiquent eux aussi très clairement sur ce point, ce qui permet d'avoir un minimum de visibilité.
La différence avec un VPN classique ? Elle tient surtout à la gestion des journaux. Un service "standard" peut enregistrer certains éléments, parfois pour des raisons techniques ou commerciales. C'est là que le bât blesse : car même si le tunnel est chiffré, la conservation des logs peut suffire, en cas de pression légale ou d'intrusion, à remonter jusqu'à vous. Et là, la promesse de confidentialité s'effondre.
Est-ce que cela concerne tous les utilisateurs ? Pas nécessairement. Mais dès qu'il est question de navigation sensible, de téléchargements ou même de simple streaming depuis des pays restreints, mieux vaut savoir à quoi s'en tenir. C'est alors que l'on peut dire qu'un VPN no-log bien choisi, ce n'est pas juste une histoire de prix ou de fournisseurs bien notés. C'est également une question de confiance. Et dans un écosystème où les promesses marketing sont nombreuses, la politique de conservation des journaux devient un critère de choix aussi essentiel que la vitesse, la compatibilité iOS ou Android, ou la possibilité de connecter plusieurs appareils.
Télécharger sans laisser de traces : ce que change un VPN sans log
Le téléchargement, surtout en P2P, reste un des usages les plus sensibles sur la toile. Non pas parce que tous les fichiers sont forcément litigieux, mais parce que cette méthode d'échange repose sur un principe simple : chaque utilisateur devient, à un moment, un petit serveur parmi d'autres. Et c'est là que votre adresse IP personnelle entre en scène. Elle circule dans les listes de pairs, elle s'affiche sur le réseau, elle reste visible. Sans filtre. Sans anonymat.
Un VPN sans log, bien configuré, vient brouiller ces pistes. Pas de journaux, pas d'historique, pas de quoi relier une activité à un utilisateur en particulier. L'adresse IP exposée est celle du serveur intermédiaire, et non celle de votre box à la maison. Cela change tout, surtout quand on télécharge un fichier un peu sensible, ou lorsqu'on utilise des plateformes de torrents ouvertes. ProtonVPN, NordVPN ou CyberGhost proposent justement des profils ou des serveurs adaptés à ces usages : le trafic est chiffré, la bande passante reste stable, et surtout, rien n'est conservé une fois la session terminée.
Et là, on se dit que c'est un vrai filet de sécurité. Même en cas de surveillance ou de tentative de traçage, les fournisseurs no-log n'ont, par définition, rien à remettre. Rien à exploiter. C'est valable que vous soyez sur Windows, macOS, Android ou même via une app iOS dédiée. Et pour ceux qui téléchargent souvent, certains services comme Surfshark ou ExpressVPN optimisent leur infrastructure pour maintenir une bonne vitesse de connexion, même en pleine charge réseau.
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Cela dit, l'anonymat total n'existe pas. Si votre app de torrent n'est pas bien configurée, si vous laissez traîner des fichiers malveillants ou si vous négligez les réglages DNS, une fuite peut toujours arriver. Mais en croisant un VPN sans log, du chiffrement solide et un peu de rigueur, on réduit considérablement les risques. Et dans un contexte où le téléchargement est parfois mal perçu, voire surveillé selon les pays, cette couche de confidentialité change la donne. C'est l'assurance de rester en ligne, librement, sans exposition directe de vos données ou de votre activité.
En 2025, quels VPN no-log tiennent vraiment leurs promesses ?
Derrière la promesse d'anonymat, tous les fournisseurs ne répondent pas présent. Et même si l'étiquette "no-log" est devenue un argument marketing répandu, seule une poignée d'acteurs inspire encore une vraie confiance en 2025. Vous l'avez sans doute bien compris, ce n'est pas une question de slogan, mais de preuves concrètes. Audit indépendant, politique de confidentialité détaillée, historique sans faille… Ce sont ces éléments-là qui pèsent, bien plus que les promesses sur une page d'accueil.
Express VPN continue également de satisfaire les utilisateurs les plus exigeants. Ce qui renforce probablement la crédibilité de son approche, c'est sa juridiction (îles Vierges britanniques), sa transparence sur les mises à jour de sa politique de logs, ou encore son infrastructure basée sur RAM uniquement.
Du côté de ProtonVPN, la démarche est un peu différente, mais tout aussi sérieuse. Avec une base en Suisse et une architecture pensée pour maximiser la confidentialité (Secure Core en tête), le service s'adresse autant aux profils techniques qu'aux utilisateurs soucieux de leur vie privée.
En parallèle, NordVPN reste, pour beaucoup, une référence. Pas seulement pour son réseau de serveurs étendu ou sa vitesse de connexion plutôt constante, mais parce qu'il a fait l'objet de plusieurs audits externes confirmant sa non-conservation des données.
Surfshark n'est pas en reste : un bon rapport qualité-prix, des fonctionnalités avancées, et là aussi un audit public récent qui confirme sa posture no-log. Quant à CyberGhost, souvent associé à une offre plus accessible, il conserve sa place grâce à un tableau de transparence régulièrement mis à jour et un bon support P2P.
Côté prix, ça varie. Proton et Express sont en haut du panier, mais misent sur des infrastructures solides et un vrai accompagnement. NordVPN et Surfshark, souvent en promo, affichent des tarifs plus doux sans rogner sur les performances. Tous proposent des apps compatibles Android, iOS, Windows et même des extensions pour navigateur. En usage quotidien, la différence se ressent surtout selon les profils : ceux qui misent sur le streaming, la vitesse brute ou la stabilité en téléchargement massif n'auront pas les mêmes priorités.
Mais au final, si votre priorité, c'est d'éviter que vos connexions soient surveillées ou stockées, mieux vaut choisir un VPN dont la promesse "no-log" repose sur des faits, pas sur de belles formules. Et en 2025, ce critère reste plus décisif que jamais.
VPN (24 mois) |
Prix total(24 mois) |
Fonctionnalités clés |
Avantages |
Limites |
81,36 € (3,39 €/mois) |
Chiffrement AES‑256, NordLynx, protection anti‑malware, 10 connexions simultanées |
Très bonne vitesse, auditée, accès à Netflix dans de nombreux pays |
Pas d'antivirus ou cloud inclus dans cette formule |
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~136,31 € (4 ,87 € /mois + 4 mois offerts) |
Protocoles OpenVPN/IKEv2/WireGuard, serveurs rapides, interface simple |
Idéal pour débutants, compatible tout appareil, fiabilité premium |
Plus cher, voire hors budget pour certains profils |
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86,11 € (3,59 €/mois) |
Secure Core (multi-hop), support P2P, bloqueur de pub, confidentialité suisse |
Sécurité maximale, juridiction favorable, généreux nombre de serveurs |
Ne propose pas d'antivirus intégré, mais se concentre sur l'essentiel |
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56,94 € (2,19 €/mois + 2 mois gratuits) |
Serveurs optimisés streaming/P2P, kill switch, 7 connexions simultanées |
Excellent rapport prix/performances, parfait pour débutants |
Juridiction roumaine avec moins de garanties d'audit |
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67,23 € (2,49 €/mois + 3 mois offerts) |
MultiHop personnalisable, CleanWeb, antivirus inclus, connexions illimitées |
Offre tout-en-un fluide, tarif attractif, parfait pour la famille |
Antivirus basique, prévu pour Windows/macOS uniquement |
Comment vérifier qu'un VPN est vraiment sans log ?
Ce n'est pas parce qu'un VPN affiche "no-log" sur sa page d'accueil qu'il faut le croire sur parole. Ce qu'il faut, c'est aller voir ce qui est écrit noir sur blanc dans la politique de confidentialité. C'est souvent planqué en bas du site, dans une section "Privacy Policy" ou "Confidentialité" si le site propose une version traduite. Et là, il faut prendre le temps de lire. Pas tout, évidemment, mais certains signaux sont révélateurs. Par exemple, si le fournisseur explique qu'il ne stocke ni adresse IP, ni historique de navigation, ni journaux de connexion… c'est bon signe. En revanche, s'il parle de "logs techniques nécessaires" sans trop entrer dans les détails, c'est là qu'il faut commencer à douter.
Un bon réflexe, c'est aussi de regarder si le VPN a fait l'objet d'un audit indépendant. Ce n'est pas encore une norme, mais de plus en plus de services passent par ce genre de vérification extérieure. Des cabinets spécialisés viennent inspecter les serveurs, analyser le code, évaluer les pratiques internes. C'est concret. C'est rassurant. Et quand le rapport est rendu public, cela permet à tout le monde de vérifier que les promesses sont bien tenues. Des VPN comme NordVPN, ProtonVPN ou Surfshark s'y prêtent régulièrement. Et ce n'est pas un hasard : la confiance, aujourd'hui, ça se gagne.
Autre point à garder à l'œil : la juridiction. Le pays où est basé le fournisseur joue un rôle énorme. Certains États ont des lois de conservation des données très strictes. D'autres, au contraire, sont plus souples. Un VPN hébergé dans un pays hors des alliances de surveillance comme les "Five Eyes" (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande) aura, en théorie, plus de liberté pour refuser de collaborer avec les autorités. C'est un détail qu'on néglige souvent, mais qui compte.
Et puis, il y a les faux-amis. Certains VPN gratuits, ou même des versions freemium de services populaires, annoncent qu'ils ne collectent rien... tout en utilisant des trackers dans leur appli mobile. Ou en vendant des métadonnées "anonymisées" à des régies publicitaires. Là, on comprend vite que gratuit ne veut pas dire sans contrepartie.
En bref, si vous voulez un VPN réellement sans log, il faut creuser un peu. Lire ce que personne ne lit, vérifier s'il y a eu un audit, regarder où le service est enregistré, et se méfier des promesses trop parfaites. C'est un peu plus de boulot au départ, mais au final, c'est le prix de la vraie confidentialité.
VPN no-log gratuits : est-ce vraiment fiable ?
On a tous été tentés un jour. Installer un VPN gratuit, cliquer sur "connexion", et se dire que ça y est, nos données sont à l'abri. Mais la réalité, souvent, est un peu plus nuancée. Beaucoup de ces services "gratuits" affichent en grand des promesses de confidentialité, de non-conservation des logs, d'anonymat complet. Et pourtant… dans les coulisses, ce n'est pas toujours aussi propre.
Certains de ces VPN stockent discrètement des données de navigation, parfois même des identifiants, qu'ils monétisent ensuite. D'autres intègrent des trackers dans leurs applications, ou injectent de la publicité ciblée dans votre trafic. Ce n'est pas nouveau, et ça n'a rien de rare. Un VPN gratuit reste un service coûteux à faire tourner: serveurs, bande passante, maintenance. S'il ne vous fait pas payer en euros, il trouvera autre chose à vendre. Et souvent, ce sont vos données.
Mais il ne faut pas tout mettre dans le même panier. Quelques services s'en sortent mieux. ProtonVPN, par exemple, propose une formule gratuite avec une vraie politique no-log. Le débit est réduit, les emplacements limités, mais c'est transparent.
Windscribe aussi offre une version gratuite avec 10 Go mensuels, et une politique de confidentialité plutôt solide. Même TunnelBear, dans sa formule de test, reste correct sur ce point-là, même si la limite de 500 Mo par mois est plus symbolique qu'utile.
Ce qu'il faut retenir, c'est que gratuit rime souvent avec compromis. Moins de vitesse, moins de serveurs, parfois un accès restreint aux plateformes de streaming, ou un blocage en P2P. Et encore, on parle ici des "bons élèves" du gratuit. Pour les autres, c'est flou, opaque, parfois même dangereux si vous utilisez ces outils en pensant qu'ils vous protègent.
Alors oui, un VPN no-log gratuit peut dépanner. Mais pour une protection sérieuse, surtout sur la durée, mieux vaut envisager un abonnement, même modeste. Les tarifs ont baissé, les offres se sont multipliées. Entre un service incertain et une solution fiable à 2 ou 3 euros par mois, la différence, elle se voit. Et elle se sent.
Choisir un VPN no-log selon vos usages : trois profils, trois approches
Pour les téléchargeurs réguliers
Si vous passez vos soirées à surveiller des flux torrent ou à récupérer des fichiers volumineux, il y a quelques critères à ne pas négliger. La vitesse, bien sûr, mais aussi la politique de confidentialité. Vous avez besoin d'un vpn sans journaux, mais vraiment sans, pas juste un argument marketing. Car dans ces usages-là, un historique conservé quelque part peut vite devenir un risque inutile.
NordVPN est souvent cité pour cette catégorie d'utilisateurs. Pas uniquement pour son Double VPN ou son système de chiffrement renforcé. Ce qui rassure surtout, c'est sa juridiction (hors alliance 5/9/14 Eyes) et les audits réguliers de sa politique no-log. La vitesse est stable, même sur des serveurs lointains, ce qui compte si vous téléchargez du contenu hébergé dans d'autres pays.
ProtonVPN, lui, séduit par sa transparence. Avec son infrastructure Secure Core, le trafic est redirigé via plusieurs serveurs (dont certains hébergés dans des data centers ultrasécurisés, en Suisse notamment). Ça ralentit un peu, mais pour les plus soucieux de confidentialité, ça reste acceptable.
Dans tous les cas, vérifiez les limitations. Certains services brident le trafic P2P ou restreignent l'utilisation sur certains serveurs. Ce n'est pas toujours dit clairement sur la page d'accueil… mais une lecture attentive des CGU ou des sections "assistance" vous évitera de mauvaises surprises.
Pour les utilisateurs occasionnels ou nomades
Peut-être que vous n'êtes pas du genre à activer votre VPN en permanence. Vous l'utilisez surtout à l'hôtel, sur un Wi-Fi public ou à l'aéroport, quand une alerte de sécurité vous rappelle que la connexion n'est pas protégée. Pour ce type d'usage, inutile de viser les options les plus complexes.
CyberGhost a l'avantage d'un bon rapport simplicité/prix. L'interface est claire, la connexion rapide. Pas besoin de fouiller les paramètres pour activer une protection de base. Il propose aussi une politique no-log certifiée, et un réseau de serveurs assez vaste pour couvrir la majorité des destinations sans trop de perte de vitesse.
ExpressVPN reste un choix sûr pour les utilisateurs exigeants mais pressés. Son application est fluide, que ce soit sur Android, iOS, Windows ou macOS. En déplacement, c'est pratique : pas besoin de vérifier mille options, la connexion est rapide, les serveurs se sélectionnent automatiquement en fonction de la distance. Et la politique no-log a été vérifiée à plusieurs reprises par des cabinets d'audit externes.
Pour ceux qui voyagent souvent avec plusieurs appareils (smartphone, tablette, laptop…), attention à la limite de connexions simultanées. Certains VPN comme ProtonVPN ou Surfshark proposent une couverture illimitée, ce qui est un vrai plus dans ce cas précis.
Pour ceux qui veulent un pack VPN + sécurité
Enfin, si vous cherchez une solution plus complète, qui inclut VPN, antivirus, bloqueur de pub et outils de sécurité, vous pouvez envisager un pack. Surfshark One est souvent cité comme une solution tout-en-un, avec un tarif raisonnable. Il regroupe plusieurs fonctionnalités utiles : chiffrement VPN, antivirus, alerte en cas de fuite de données… et tout cela sans conserver d'historique d'activité, selon leur politique.
Même chose chez Norton avec son offre intégrée, mais là, l'accent est mis sur la sécurité générale plus que sur l'anonymat absolu. À noter que dans certains cas, la promesse no-log reste à nuancer : certains packs conservent des journaux techniques à des fins d'analyse de performance, ce qui n'est pas toujours précisé dans les fiches produits.
Reste que si votre priorité, c'est la sécurité globale sans avoir à jongler entre plusieurs services, ces offres "tout compris" peuvent être un bon compromis. À condition, encore une fois, de bien lire entre les lignes : certaines fonctions sont activées par défaut, d'autres nécessitent une configuration manuelle.
Est-ce légal d'utiliser un VPN no-log pour télécharger ?
C'est une nuance qui mérite d'être posée clairement, parce qu'elle revient souvent — parfois sous forme de recherche Google tapée à la va-vite, parfois entre deux onglets de qBittorrent. Oui, l'utilisation d'un VPN no-log, que ce soit NordVPN, ProtonVPN, CyberGhost ou Surfshark, est légale dans la majorité des pays, y compris en France. Ces services proposent une connexion sécurisée, chiffrée, et surtout, ne conservent aucun journal d'activité (logs). Ce qui veut dire, en théorie, que votre activité en ligne reste invisible, même pour le fournisseur lui-même.
Mais là où certains s'y perdent, c'est dans la finalité de cette utilisation. Télécharger un fichier libre de droits ? Aucun problème. Partager une distribution Linux via un réseau P2P ? Totalement légal. Là où les choses basculent, c'est lorsqu'il s'agit de streaming non autorisé, de contenus piratés ou d'œuvres protégées par le droit d'auteur. Dans ces cas-là, peu importe le chiffrement, la vitesse ou le nombre de serveurs disponibles : ce n'est pas le VPN qui enfreint la loi, mais l'utilisation qu'on en fait.
Ce que permet un VPN no-log, c'est une couche supplémentaire de confidentialité. Vos données ne transitent plus à découvert, votre adresse IP est masquée, vos connexions sont routées via des pays tiers souvent plus souples juridiquement. Et là, forcément, on se dit : "Et si ça me protégeait de tout ?" Ce serait une erreur. Un fournisseur de VPN, même no-log, n'est pas une carte blanche. Il offre un service, pas une immunité.
Concrètement, des services comme ExpressVPN, Surfshark ou Proton appliquent des politiques strictes de non-conservation des logs. Ils sont même audités par des cabinets externes pour garantir cette promesse. C'est rassurant, surtout quand on souhaite éviter que son activité en ligne soit surveillée. Mais cela ne change rien au cadre légal. La légalité ne dépend pas de l'outil, mais de ce que vous en faites.
Pour résumer ? Utiliser un VPN no-log pour télécharger n'est pas illégal. Mais si ce téléchargement concerne un film tout juste sorti ou une série protégée, c'est bien là que réside l'illégalité. Le VPN vous protège de l'exposition, pas des conséquences si votre usage viole la loi. C'est subtil, mais essentiel à comprendre.
Un VPN no-log protège-t-il vraiment contre HADOPI ?
C'est une question qui revient souvent, presque en silence. On se la pose au moment de lancer un torrent, ou juste après avoir cliqué sur un lien un peu trop vite. Et là, on se demande si le VPN no-log qu'on utilise est suffisant pour rester hors du radar de la HADOPI. La réponse, dans les grandes lignes : oui, mais à certaines conditions.
Un VPN no-log – à l'image de NordVPN, ProtonVPN ou Surfshark – agit en dissimulant votre adresse IP, en cryptant l'ensemble des données qui quittent votre appareil, et surtout en s'abstenant de stocker la moindre trace de votre activité en ligne. Pas de journaux, pas d'historique, rien à remettre aux autorités, même en cas de demande formelle. C'est là que réside le cœur de la confidentialité offerte. Et dans un cadre comme celui du téléchargement en P2P, où la HADOPI agit principalement en relevant les IP visibles sur les réseaux publics, cette couche de protection est essentielle.
Mais attention : tous les fournisseurs ne se valent pas. Certains VPN gratuits ou mal configurés peuvent fuir des informations, ou utiliser des serveurs dans des pays soumis à des lois de conservation. D'autres gardent malgré tout des métadonnées de connexion, ce qui pourrait suffire à établir un lien. C'est pour cela que les services vraiment no-log se distinguent souvent par des audits indépendants, des politiques de confidentialité claires, et une juridiction bien choisie — en dehors des alliances de surveillance type 14 Eyes.
Pour faire simple : si vous utilisez un VPN fiable, sans log, avec des serveurs adaptés au P2P, la HADOPI ne pourra pas vous identifier. Votre IP n'apparaît pas dans les partages publics, et votre FAI ne voit que du trafic chiffré, vers un serveur VPN. C'est opaque, et c'est légal. À condition de ne pas laisser traîner votre adresse e-mail sur une plateforme douteuse ou de ne pas désactiver par erreur le VPN au milieu d'un téléchargement.
Est-ce que c'est infaillible ? Non. Mais pour un utilisateur prudent, qui choisit le bon service, sur Windows, Android ou même via une app dédiée sur sa box, c'est aujourd'hui la solution la plus solide pour rester invisible — ou presque — aux yeux d'un système comme la HADOPI.
Les VPN no-log sont-ils compatibles avec les applis P2P comme qBittorrent ou Transmission ?
Si vous utilisez un client comme qBittorrent ou Transmission, vous vous êtes peut-être déjà posé la question : est-ce que le VPN, une fois activé, prend bien tout en charge ? Pas seulement la navigation web, mais aussi ces flux de données un peu particuliers que génèrent les applications P2P. Et est-ce qu'on peut vraiment télécharger sans risquer d'exposer son adresse IP ?
Dans les faits, oui — mais à une condition : utiliser un VPN no-log qui accepte explicitement le P2P. Tous ne le font pas. Ou du moins, pas tous les serveurs. NordVPN, Surfshark ou ProtonVPN, par exemple, proposent des serveurs conçus pour ce type de trafic. Et ce n'est pas qu'une ligne dans une fiche technique : ça change concrètement la manière dont vos fichiers circulent sur le réseau. Vos connexions sont redirigées, parfois à travers plusieurs pays, via un tunnel chiffré qui empêche tout regard extérieur de savoir ce que vous transférez — ou même que vous transférez quelque chose.
Ce chiffrement repose sur des protocoles solides — OpenVPN, WireGuard — qui ne ralentissent pas trop la connexion, sauf si vous tombez sur un serveur surchargé ou trop éloigné. Là, oui, il peut y avoir des lenteurs. Rien de dramatique, mais on sent que ça plafonne. D'où l'importance de tester un ou deux serveurs et de garder un œil sur la vitesse.
Autre détail auquel on ne pense pas toujours : certains clients BitTorrent peuvent, selon la configuration, révéler des informations si le VPN se déconnecte brutalement. Activer un kill switch ou forcer l'application à passer par l'interface VPN peut faire toute la différence. Il suffit d'un oubli pour que votre IP réelle se retrouve exposée sans que vous vous en rendiez compte. Et là, HADOPI (ou son équivalent local) n'est jamais bien loin.
Un mot aussi sur les politiques de confidentialité : ne vous fiez pas seulement à la mention "no-log". Ce qui compte, c'est ce qu'il y a dans les lignes fines, celles qui précisent ce que le fournisseur garde temporairement, pour combien de temps, et surtout pourquoi. Certains VPN comme CyberGhost ou ExpressVPN ont fait auditer leur infrastructure pour prouver qu'ils ne conservent effectivement rien de sensible. C'est toujours bon à savoir, surtout si vous utilisez ces outils régulièrement pour du P2P.
Bref, un bon VPN no-log, bien configuré, peut vous offrir une vraie couche de protection, même avec qBittorrent ou Transmission. Encore faut-il savoir ce que vous attendez du service : vitesse, confidentialité, compatibilité... Les meilleurs fournisseurs savent combiner les trois, sans faire de compromis trop visibles.
FAQ – Tout ce qu'on se demande (vraiment) sur les VPN sans log
Est-ce que les VPN no-log sont utiles pour le streaming ?
Oui, et même doublement. D'un côté, ils masquent votre IP, ce qui vous permet d'accéder à des contenus géo-restreints. De l'autre, l'absence de journaux garantit que vos habitudes de streaming restent privées. Netflix, YouTube, Prime Video… la plupart des gros services peuvent être débloqués avec les bons serveurs. Attention, tous les VPN ne le permettent pas avec la même fluidité ni la même vitesse de connexion.
Est-ce que tous les appareils sont compatibles avec les VPN no-log ?
La majorité, oui. Que vous soyez sur Android, iOS, Windows, macOS, voire certains routeurs ou Smart TV, les fournisseurs sérieux proposent des apps optimisées. Ce qu'il faut surveiller, ce sont les limitations éventuelles : certains services limitent le nombre d'appareils connectés en simultané, ou réservent certaines fonctionnalités à des clients payants. L'idéal, c'est un abonnement avec connexions illimitées… comme le propose par exemple Surfshark.
Le no-log ralentit-il la vitesse de navigation ?
Pas en soi. Ce qui peut ralentir, c'est le chiffrement (inévitable pour la sécurité), le serveur choisi (plus il est éloigné géographiquement, plus le réseau souffre), ou la bande passante du fournisseur. Un bon VPN no-log propose plusieurs serveurs répartis dans de nombreux pays, avec des optimisations pour le P2P, le streaming, ou la navigation classique. Le tout, sans sacrifier la confidentialité.
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