Micro caméra pour boites aux lettres

Fermé
milouzette - 13 août 2012 à 15:25
 Milouzette - 14 août 2012 à 14:58
Bonjour,

Je recherche un système pour piéger ma voisine malveillante qui pique tout mon courrier depuis 4 mois après avoir rayé des voitures, mis des crottes dans ma boite.....
Je recherche un système pour l'immortaliser pour la faire flipper en la menaçant d'aller chez les flics! Ils m'ont d'ailleurs dit que le seul recours, c'est de prendre une photo d'elle pendant l'acte!
Le problème, c'est que je ne veux y mettre une fortune!
Je peux mettre une caméra dans le hall de l'immeuble, mais tous les habitants peuvent la voir, alors je pense que le mieux est de la mettre dans la boîte directement.
J'ai trouvé pleins de petites caméras avec une autonomie de 2 h (pas vraiment assez d'ailleurs)mais si elle s'en rend compte, elle va aussi me la voler:)
Connaissez-vous une caméra qui se déclenche qd on ouvre la boite et que je peux surveiller à distance, depuis mon boulot par exemple?
Merci d'avance pour votre aide.


3 réponses

patjasmo Messages postés 147 Date d'inscription lundi 18 juin 2012 Statut Membre Dernière intervention 2 mai 2017 25
13 août 2012 à 20:29
ouais, mais la fais gaffe, si tu mets ta camera dans la boîte, pas de bobo, mais si tu la postes a l'extérieur, tu peux même avoir des problèmes avec les flics, car tu filmes des gens sans leur accord, ce qui peut être puni par la loi (code civil et pénal)



Code civil, art. 9 :
Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé.

Code pénal, art. 226-1 :
Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :
(...) En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu'ils s'y soient opposés, alors qu'ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.

Code pénal, art. 226-2 :
Est puni des mêmes peines le fait de conserver, porter ou laisser porter à la connaissance du public ou d'un tiers ou d'utiliser de quelque manière que ce soit tout enregistrement ou document obtenu à l'aide de l'un des actes prévus par l'article 226-1.
Lorsque le délit prévu par l'alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.

Code pénal, art. 226-8 :
Est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement, s'il n'apparaît pas à l'évidence qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention.
Lorsque le délit prévu par l'alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.

Loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, art. 1 :
La communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, (...) et, d'autre part, par la protection de l'enfance et de l'adolescence, par la sauvegarde de l'ordre public,(...).
7