Avis sur extrait livre

Bonjour à tous, j'écris un livre. Je vous raconte en vitesse le début : Chapitre 1 :Thomas, un jeune collégien rentre de l'école : ce sont les vacances de Noël. Il raconte ses habitudes, l'absence de ses parents... Chapitre 2 : Organisation du repas de Noël, préparation du sapin... Les grands-parents arrivent enfin pour le dîner. Chapitre 3 (début) : dîner de Noël ...
Voici un extrait : fin du Chapitre 3
Cette nuit là, j'étais agité et avait le sommeil léger. Un faible bruit me tira lentement du pays des songes. Je discernai dans le calme de l'obscurité un lointain tintement... Je décidai de me lever et d'aller voir qu'elle en était la cause. J'avançai à tâtons dans l'ombre jusqu'à ce que le son soit plus percevable. Il provenait du salon. J'eus tout d'un coup des frissons qui me remontèrent le long du dos : et s'il s'agissait de cambrioleurs? Je me rassurai : ce n'était pas possible, l'alarme aurait été déclenchée... Tapi dans le noir, je tendis mon cou afin d'avoir un champ de vision plus élargi et découvrit avec stupeur un homme vêtu d'un manteau rouge aux bordures blanches, d'un pantalon également rouge ainsi qu'un bonnet de même coloris avec un pompon couleur neige. Une ceinture marron lui entourait le ventre, et des bottes noires lui chaussaient ses larges pieds. Je faillis exploser de rire : que faisait mon grand-père déguisé en Père Noël à cette heure là ? Il devait pourtant être rentré chez lui depuis un bon moment ! Je me cachai derrière lui et lui tapotai doucement l'épaule. Il sursauta, glissa et se retrouva les quatre fers en l'air. J'aperçus enfin son visage mais la panique me gagna : je ne connaissais pas cette personne ! Je voulus hurler mais sa main couvrit ma bouche. Il chuchota :
-N'ai pas peur, voyons ! Je ne te veux aucun mal ! Je suis le Père Noël.
Chapitre 4
Je le regardai fixement, enfin... lui et son lutin. Je n'arrivai toujours pas à digérer le fait qu'il était le Père Noël, le vrai ! Pourtant, j'avais eu la permission de tirer sur sa longue barbe pleine de nœuds qui ne s'était même pas décrochée comme l'aurait fait une réplique.
Depuis déjà cinq minutes, je me pinçai la joue qui, à présent, était toute rosée. Le lutin me répéta avec lassitude pour la dixième fois :
-Mais arrête de te pincer !
Non, je n'arrêterai pas ! Ce n'était pas possible ! J'étais en train de rêver et il fallait que je me réveille ! Le Père Noël s'adressa à moi avec sa voix franche et autoritaire :
-Bon, Thomas ça suffit ! Puisque tu as découvert mon existence, j'ai une faveur à te demander...
Je redressai soudain la tête, et l'écoutai. Je voulais savoir qu'elle était cette faveur... La curiosité finit toujours par triompher ! En tout cas, c'est le cas pour moi !
Puis il continua, un peu gêné :
-Voilà... j'habite dans le ciel, dans la ville de « Flocons sur nuages » et Cal, le lutin que tu vois, vient de me prévenir que ma femme, la « Mère Noël », comme vous l'appelez dans vos contes, est à l'hôpital; elle va accoucher ! Je dois m'y rendre au plus vite possible mais je ne connais personne qui puisse me remplacer pour la tournée, sauf toi... Ce ne sera pas très long, seuls les enfants de ta ville n'ont pas encore reçu leurs cadeaux; et puis Cal t'aidera ! Je t'en supplie ...
Il me fixa tout ému, avec de petits yeux suppliant :
-Est-ce que tu acceptes?
Je me repinçai une fois la joue, pour voir si je rêvais mais il n'y avait rien à faire, j'étais bel et bien conscient alors pourquoi ne pas en profiter ? Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on faisait des rencontres comme celle-ci ! Je lui demandai :
-Vous me prêterez votre traîneau ?
-Bien sûr ! Ce sont les rênes qui te conduiront de maison en maison.
Je poussai un cri, enfin... un chuchotement de joie et finit par articuler :
-D'accord, j'accepte !