PROBLEME SOUS OUTLOOK

Fermé
xav' - 7 févr. 2005 à 14:49
 Paanch' - 25 avril 2005 à 10:06
Bonjour,

Dans ma societe toutes les machines on microsoft outlook (et non outlook express : je precise) comme logiciel de messagerie. Le prob c'est que mon boss veut lui aussi recevoir tous les mails de tout le monde afin de "pister" les abus. Je lui ai donc installe sur son poste tout les comptes emails de tout le monde en plus de les mettre individuellement sur chaque poste. Le prob c'est que quand un mail est envoye a un utilisateur toto, non seulement toto doit le recevoir mais en plus mon boss. Malheureusement cela ne marche pas et le mail n'est recu qu'une fois par le boss mais jamais par les utilisateurs, je pense que c'est du au fait qu'aucune copie ne reste sur le serveur. J'ai cherche l'option ou il est possible de choisir de laisser le mail sur le serveur mais je ne la trouve pas. Quelqu'un peut-il m'aider a trouver cette option SVP? Pour info j'utilise la version office XP 2003. Merci d'avance pour vos reponses...
A voir également:

4 réponses

Schlass Messages postés 67 Date d'inscription jeudi 20 janvier 2005 Statut Membre Dernière intervention 17 avril 2009 550
7 févr. 2005 à 15:13
Le vrai problème est de savoir si cette procédure est légale.
Juridiquement n'y a t'il pas atteinte à la vie privée ?
0
Je repose la question a tout hasard
0
Je repose la question a tout hasard
0
UsulArrakis Messages postés 7405 Date d'inscription vendredi 28 mars 2003 Statut Contributeur Dernière intervention 27 janvier 2022 3 182
7 févr. 2005 à 15:35
pour savoir si tout ça est légal :
http://www.droitdunet.fr/par_profils/profil.phtml?it=4&type=profil_salarie

notamment ça :
L’employeur peut-il ouvrir les méls de ses salariés ou avoir accès à leur disque dur ?
-

Il est normal que l’employeur cherche à garantir l’intégrité du système informatique de son entreprise et à  veiller à ce qu’il ne soit pas fait une utilisation illicite ou fautive d’internet sur le lieu de travail. Il est également de sa responsabilité de veiller à la productivité de ses équipes.

En vertu de son pouvoir de direction, l’employeur peut contrôler l’activité de ses salariés pendant leur temps de travail. Toutefois, il ne peut mettre en place des dispositifs de surveillance sans en informer les salariés, les institutions représentatives du personnel ainsi que la CNIL pour les traitements automatisés d’informations nominatives. S’il ne procédait pas ainsi, ces dispositifs seraient considérés comme clandestins et ne pourraient pas servir de preuve en matière civile.

En ce qui concerne le contrôle des courriers émis ou reçus par le salarié, l’employeur peut prendre connaissance des courriers professionnels mais en application du secret des correspondances, il ne peut lire un mél identifié comme personnel. De la même manière, les fichiers identifiés comme personnels ne peuvent être ouverts.

En conséquence, le Forum des droits sur l'internet a recommandé que le salarié indique clairement dans l’objet de son courrier électronique ou dans l’identification de ses fichiers s’il s’agit de messages ou d’informations à caractère professionnel ou personnel. Dans ce dernier cas, l’employeur ne pourrait avoir accès à leur contenu.

Evidemment, le salarié doit s’engager à ne pas « transformer » de mauvaise foi des informations professionnelles en personnelles. Cette obligation doit être mentionnée dans le règlement intérieur. Elle découle du principe visé à l’art. L. 120-4 du code du travail selon lequel « le contrat de travail doit être exécuté de bonne foi ».


ou ça :
Un administrateur réseau doit-il répondre à la demande qui lui est faite de surveiller les courriers électroniques ou les fichiers des salariés ?
-

L’administrateur réseau d’une entreprise ou tout salarié amené à assurer la gestion du système informatique d’une entreprise doit opérer avec le développement des technologies de l’information et de la communication un certain nombre de tâches parfois délicates.

La Cour d’appel de Paris, dans un arrêt du 17 décembre 2001, a légitimement rappelé qu’il était dans la fonction des administrateurs d’assurer le fonctionnement normal des réseaux et de veiller à leur sécurité. Ce qui implique qu’ils aient un accès à l’ensemble des données du réseau afin de régler les problèmes techniques, notamment ceux relatifs à la sécurité informatique.

Cependant, bien qu’ayant accès à l’ensemble des données de l’entreprise dans l’exercice de leurs fonctions, les administrateurs de réseaux ne sont pas libres de leur usage. Ainsi, ils ne peuvent divulguer le contenu d’un courrier personnel d’un salarié, y compris à la demande de l’employeur, au risque d’engager leur responsabilité pénale sur le fondement de l’article 226-15 du code pénal ; cet article condamne le fait d’ouvrir ou de prendre connaissance de mauvaise foi des correspondances destinées à autrui.

Cette obligation de confidentialité doit également s’étendre au contenu des fichiers que le salarié aura stockés dans un espace personnel de son ordinateur.

Afin que soit reconnu clairement le rôle de l’administrateur réseau dans l’entreprise et dans un souci de transparence, le Forum des droits sur l'internet a considèré que l’obligation de confidentialité qui pèse sur lui doit être inscrite dans l’annexe au règlement intérieur qui traite de l’utilisation des technologies de l’information. 
0
je confirme c'est illégal. Ca, c sûr : vu en cours de droit...
Au travail, le personnel a le droit de recevoir et envoyer des mails perso, à partir du moment où il apparait clairement que ce sont des mails perso ("perso" écrit ds l'objet) ou réception ds 1 dossier "perso", l'employeur n'a pas le droit de les lire.

N'empêche que la copie sur le serveur, c bien pratique si on change d'ordinateur ou si on veut avoir accès à ses mails depuis chez soi.

Ds Outlook 2003 si tu veux qu'une copie des mails reste sur le serveur :
Outils/Comptes de messagerie, tu choisis le compte concerné, Paramètres supplémentaires/Options avancées.

Sur les Outlook précédents la manip est similaire, ms n'en ayant pas à disposition, je ne peux pas te donner la démarche exacte.
0