Démission d'un CDI à temps partiel

Bonjour à tous, et merci d'avance pour vos éventuelles réponses : elles me seront précieuses.

Je vous explique en quelques mots mon cas qui est très compliqué...

Etant encore étudiant et ayant toutefois besoin de travailler, 'ai signé en octobre 2005 un CNE à temps partiel de 5H par semaine en tant que technicien principal d'analyse programmation (employé non cadre, coefficient 400 selon le syntec) - et oui, technicien principal avec 5H...

Devant "travailler plus pour gagner plus" cet été 2007, j'ai demandé à faire plus d'heure. Pas possible, selon la très mauvaise situation financière de l'entreprise... J'ai donc cherché et trouvé ailleurs un autre CNE à temps partiel de 20H par semaine, toujours dans l'informatique, que je cumule depuis avec mon ancien contrat.

Je suis resté dans mon ancienne entreprise car le patron est un """ami""".

Aujourd'hui, je souhaite démissionner du premier contrat. Problème : il s'est transformé en CDI, ce qui rend les choses plus difficiles. Ma principale question est la suivante : quelle doit-être le durée du préavis ? Est-ce d'un mois, comme pour tout salarié classique ? Ou doit-on calculé au prorata, ce qui nous donnerait 1 mois = 4 * 7 = 28 jours, 28 / 35 * 5 = 4 jours ? Je n'arrive pas à trouver d'information à ce sujet.

Mon deuxième problème est que j'ai travaillé en dehors de mon temps de travail, que ce soit avant d'être embauché ou après, à différents projets sur lesquels je n'ai jamais été payé. Ces projets ne sont pas réellement exploité par l'entreprise, mais je souhaiterais tout de même être payé de mes efforts. Question : comme rien, mais alors rien d'officiel n'a été signé à ce sujet (car c'est mon """ami"""), comment puis-je prétendre à mon bon droit ?

Pour préciser ma situation et apporter d'autres éléments de réflexion, je me contenterai d'énumérer ci-dessous pèle-mêle quelques-unes des caractéristiques de cette merveilleuse entreprise.

- Aujourd'hui, nous ne sommes plus que deux salariés, un à temps plein, et moi à temps partiel ;
- Le patron (mon """ami""") est rarement présent, et se contente de nous administrer par téléphone ou par MSN ;
- J'attends toujours ma paye du mois de décembre qui a pris de retard car le chèque que l'on m'a fait a débité un compte non-approvisionné (soit disant une erreur de la banque...) ;
- Il y a un ou deux mois, il a réussi à faire traîner ma paye en faisant une erreur que je soupçonne volontaire (comment ne pas penser autrement ?) en inscrivant un montant différent en chiffres et en lettres ;
- L'an dernier, j'étais même payé en liquide, un mois après (je crois que c'était en décembre où je percevais ma paye d'octobre) ;
- Cela fait depuis octobre que l'on doit soit-disant me remplacer, mais toujours rien (une raison pour laquelle j'étais resté était pour faire le "joint", un transfert de compétences entre lui et moi) ;
- Ils étaient deux associés (tous deux """amis""" entre-eux et de moi) : l'autre est parti depuis quelques mois (il a cependant toujours dit qu'il s'en foutait de la boîte) ;
- C'est le deuxième déménagement en moins d'un an que nous subissons (les anciens locaux appartenaient à l'associé qui est parti), c'est-à-dire que ce sont les troisièmes locaux que nous visitons ;
- D'autres employés ont été pris pour des cons (pardonnez-moi l'expression, je n'en trouve pas d'autres). L'un d'eux, sur pression de mon "ami" patron, a ainsi travaillé pour l'entreprise tout en étant au chômage, pour ne pas que l'entreprise ait à le payer. Il allait en intervention pour l'entreprise sur son propre véhicule sans indemnité de déplacement. Etc. Les exemples de salariés abusés ne manquent pas, et c'est pourquoi nous ne sommes plus que deux ;
- Ceux qui sont partis ont eu des problèmes : le patron refusait par exemple de signer je ne sais quel papier pour les assedics, refusait de payer le solde tout compte, etc ;
- Je n'ai jamais pris de congé : décembre 2005, deux jours me furent imposés, idem pour décembre 2007. Pour le reste, je n'en ai jamais pris, je me débrouillais pour rattraper mes heures (mais il est possible qu'ils m'en aient marqués sans que je l'ai vu, je dois vérifier) ;
- J'ai fais beaucoup, beaucoup d'heures supplémentaires. Celles-ci ne sont pas inscrites sur mes bulletins de paye. On s'arrangeait pour me les payer par prime. J'ai donc toujours travaillé 5H par semaines, mais certaines périodes, comme cet été, j'en faisais parfois 20H (le temps d'heures supplémentaire ne peut excéder 1/10 du temps normal, d'où le versement en "primes") ;
- Lorsque je suis passé en octobre 2007 d'un CNE à un CDI, je n'ai signé aucun avenant, alors qu'il me semble qu'il en faille un ;


Voilà pourquoi je souhaite partir, et je pense avoir été assez patient jusqu'à présent. J'ai été leurré par la prétendu amitié. Mais cette fois, je craque.

Cela dit, je doute que tout se passe comme il faut pour ce départ. Sachant que l'entreprise est en grande difficulté financière, je ne pense pas qu'il accepte mon départ ainsi, et surtout, qu'il accepte de me payer tout ce qu'il me doit (que ce soit les congés jamais pris, et les travaux en dehors du temps de travail). Aussi, j'aimerais pouvoir jouer au mieux de tous ces éléments. Merci pour tous vos conseils.

Et pardon d'avoir autant écrit :-)