Début de roman, critiques et avis?

Résolu
Utilisateur anonyme - 24 août 2012 à 18:58
 Utilisateur anonyme - 27 août 2012 à 20:22
Bonjour les gens!
Voila, j'écris depuis l'age de 10 ans (j'ai treize ans). Je suis en train d'écrire un roman et j'aurais voulu avoir un avis extérieur sur le début...
voici mon texte==>


1
La grisaille et la brume avait remplacés le soleil et la chaleur de l'après-midi. Une goutte de pluie s'écrasa sur son front. Ses cheveux furent bientôt plaqués sur son crâne et ses vêtements collés à sa peau. Elle trottinait dans la rue maintenant devenue déserte pour aller se mettre à l'abri. Elle entra dans un bar qui, à en juger par les vitres cassées et les nombreux trous dans les murs, n'était pas très bien entretenu. A l'intérieur, des nuages de fumée s'élevaient des tables où étaient assis des ivrognes. La jeune fille s'assit à une table crasseuse et essora ses longs cheveux roux qui dégoulinaient. Un homme d'une trentaine d'année à la carrure musclée et aux cheveux noirs, coupés en brosse s'assit en face d'elle.
-Luna Blue, que faîtes-vous là ? Cet endroit n'est pas approprié pour une fille de votre genre.
-Regardez le temps qu'il fait dehors, répondit Luna. Dès qu'il aura fini de pleuvoir, je partirai avec joie de cet endroit immonde.
Un homme vieux et barbu, visiblement ivre, tomba sur la table à laquelle Luna était assise dès qu'elle eu prononcé ces paroles. Une femme, dans le même état, agrippa le col de sa chemise et le remit debout. Il resta quelque instant dans cette position puis s'écroula, se qui provoqua un fou rire chez la femme.
Une serveuse apporta un verre de bière à Luna alors qu'elle n'avait rien commandé.
-Et vous Scott ? Que faîtes-vous ici ?
-Oh, j'ai juste pris un verre.
Luna hocha la tête. Quelques secondes s'écoulèrent et Scott reprit la parole.
-Il faut que je vous dise quelque chose.
-Je vous écoute. Attentivement.
- Voila, vous enquêtez sur des milliers de disparitions inexpliquées, à commencer par votre famille, depuis maintenant un an. Mais le monde dans lequel vous avez pénétré est dangereux et vous êtes seule, dit-il en se penchant sur la table. Vous n'avez que seize ans et je crois qu'il vous faudrait un partenaire pour enquêter à vos côtés, dit Scott en la regardant de ses yeux sombres.
-Je n'ai besoin de personne, répondit la jeune fille d'un ton ferme. Et qui me dit que cette proposition n'est pas un piège ou je ne sais quoi ?
-Vous pouvez me faire confiance, vous le savez. Je fixe une rencontre pour...demain ?
-Jamais.
-Alors, pourquoi pas devant ce bar, ce soir, à vingt heures ?
-Je n'ai pas le temps.
-Vous viendrez, j'en suis sur, dit-il en se levant de sa chaise.
Sur ce, il la salua d'un hochement de tête et sortit par la porte de derrière. Luna était consciente que de l'aide serait la bienvenue. Il lui était déjà arrivé de faire des rencontres qui avaient très mal fini. Mais il ne lui fallait pas n'importe quelle aide. Il lui fallait quelqu'un de rusé et de compétant, qui sache manier ses pouvoirs avec agilité. Et surtout quelqu'un en qui elle pourrait avoir confiance. Mais le problème est qu'elle avait de la peine à accorder sa confiance aux gens. Elle tourna la tête et regarda par la fenêtre : la pluie s'était arrêtée.


La nuit était maintenant tombée sur la petite ville. Les vieux lampadaires tentaient en vain d'éclairer les rues qu'empruntait Luna. Elle se colla à un mur et tourna la tête à droite, en direction d'un bar aux enseignes clignotantes. A sa grande surprise, il n'y avait personne devant. Elle s'avança timidement en direction du pub. Mais s'arrêta brusquement en voyant une ombre atterrir à ses pieds. L'ombre se redressa lentement, le dos courbé. La capuche de son manteau noir cachait son visage mais les manches ne recouvraient pas ses doigts pâles squelettiques terminés par de longs ongles griffus. L'ombre fit un pas en avant et Luna sortit rapidement son épée de son fourreau, cachée sous son manteau. Elle sentit une force invisible s'emparer de son poignet et le tordre. Elle fut obligée de lâcher son épée et poussa un sifflement de douleur. Elle tenta un crochet du droit mais la chose repoussa l'air et plaqua Luna au mur en envoyant de la pression. Ses oreilles sifflaient et elle sentait le sang couler de son nez. De sa vision périphérique, elle aperçut une silhouette avancer sur la gauche. Elle passa dans la lumière d'un lampadaire et Luna pu voir le doux visage et les grands yeux noisette d'un jeune homme musclé, aux cheveux châtains clairs ébouriffés. Bizarrement, son visage lui était familier. L'air tourbillonna dans ses mains et percuta l'ombre qui tomba à la renverse en lâchant la pression qu'elle exerçait sur Luna. La vision de cette dernière devint trouble et son sang battait à ses tempes. Malgré ses vertiges, elle marcha vers son épée et la ramassa. L'ombre se releva en grognant et se jeta sur le jeune homme qui lui décocha un coup de pied dans les côtes tandis que Luna fendait l'air avec son épée et lui entaillait la jambe. Elle tomba à nouveau et Luna enleva la capuche à l'aide de son épée, dévoilant la laideur de son visage. Ses petits yeux noirs les fixaient durement et sa bouche était déformée par un rictus répugnant. Luna su alors ce qu'était cette chose. C'était une de ces créatures qui, la journée, vivaient dans les égouts et qui sortaient en petit groupe la nuit se cacher dans les recoins sombres pour dévorer toute personne qui passerait par là. On les appelait « les Umbras ». Et surement qu'elle n'était pas seule. Luna sentit qu'on lui tirait la manche alors elle tourna la tête.
-Il faut que l'on se mette dos à dos, lui murmura le jeune homme de sa voix douce comme de la soie. Ses compagnes vont bientôt arriver.
-Et celle-ci ? demanda-t-elle avant de s'exécuter.
Le jeune homme lui répondit en claquant des doigts pour produire une étincelle. Il l'enferma dans sa main et la transforma en boule de feu qu'il lança sur l'Umbra. Le feu dévora sa chair et ce ne fut bientôt qu'un tas de cendre. Luna plissa les yeux pour tenter de percer l'obscurité : elle voyait du mouvement. Une dizaine d'Umbras sortirent d'une petite ruelle sombre en faisant claquer leurs dents. L'une d'elle sauta sur Luna. Cette dernière fit une roulade arrière et faucha les jambes de son agresseur. La fine chainette d'argent, ornée de petites pierres violette, qui était attachée à son poignet droit et qui passait autour de son majeur, commença à luire. Des filets de vapeur mauve sortirent des petites pierres et s'enroulèrent autours des chevilles de quatre Umbras qui tentaient de tirer les cheveux et de mordre le sauveur de Luna. Elle fit un petit geste de la main et les quatre créatures furent jetées contre un mur. Il l'a remercia en souriant et ils se remirent dos à dos. Trois Umbras se jetèrent sur le garçon et la jeune fille. Cette dernière décrivit des cercles avec son bras droit et deux filets de vapeur s'enroulèrent autours de la gorge de deux créatures. Luna referma la main et elles étouffèrent. Le garçon, lui, envoya un direct puis lança trois boules de feu qui atteignirent la dernière Umbras en pleine poitrine. Un silence macabre s'installa pendant un instant. Les dépouilles de ces immondes créatures étaient éparpillées sur le sol. Lentement, elles se transformèrent en poussière que le vent chassa.
-Je n'aime pas ces bestioles, annonça soudain Luna en sortant un mouchoir pour essuyer le sang qui coulait de son nez.
Elle tourna la tête et regarda le jeune garçon, méfiante.
-C'est Scott Even qui vous a envoyé ici ? demanda-t-elle.
-En effet. Je suis Edwin Lou, dit-il de sa voix douce.
-Luna Blue, dit-elle en fronçant les sourcils.
Son nom lui était étrangement familier. Comme son visage d'ange. Comme ses magnifiques yeux noisette pétillants qui lui rappelait tant de souvenirs. Mais ces souvenirs, Luna n'arrivait pas à les examiner de près, ils étaient trop lointains.
-Ravi de vous rencontrer Luna. Scott m'a informé que vous enquêtiez tout comme moi sur les disparitions... Est-ce que vous m'écoutez ? demanda-t-il soudainement.
Luna ne répondit pas. Elle était troublée. Alors qu'elle réfléchissait où elle avait déjà entendu ce nom « Edwin Lou », un grand éclair blanc suivi du noir total l'a frappa et elle sentit ses jambes se dérober sous elle. Juste avant de perdre totalement connaissance, elle se dit en maudissant ce phénomène : « Encore ce fichus flash-back. »








2.
Luna ouvrit les yeux en sentant l'herbe sous ses doigts. Elle était allongée sur le haut d'une colline, sous un saule pleureur. Les chants des oiseaux flottaient dans l'air et parvenait à ses oreilles comme pour l'inciter à se lever. Elle releva le haut de son corps en frottant ses beaux yeux verts. La brise faisait virevolter ses longs cheveux roux dans l'air pur alors qu'elle se mettait debout. Le ciel était bleu, bleu comme un saphir. Elle sentit qu'on lui prenait délicatement la main et tourna la tête. Un petit garçon, aussi petit qu'elle, au visage d'ange et aux cheveux châtains clairs avec des grands yeux noisette, lui adressait un beau sourire. La petite fille et le petit garçon dévalèrent la colline en courant et en riant, main dans la main. Ils se retrouvèrent en bas, au milieu d'un champ. Les hautes herbes leurs arrivaient au ventre. Si ils avaient été plus grands, surement qu'elles leurs seraient arrivées aux genoux. Le garçon prit la deuxième main de Luna et ils commencèrent à tourner. Luna riait, ne pouvant plus s'arrêter. Leurs regards se croisaient sans cesse, produisant des étincelles, telle deux sabres qui se croisent. Ils se laissèrent tomber dans l'herbe. L'un à coté de l'autre, ils tournèrent la tête pour se regarder.
-Edwin...Promets-moi de ne jamais m'abandonner, dit Luna de sa petite voix innocente.
-Ma petite lune...Promets-moi de ne jamais m'abandonner, dit le petit garçon de sa voix si douce qu'elle ressemblait à de la soie.
Edwin caressa la joue de Luna.
-Je te le promets, dirent-il en coeur.
Ils restèrent là longtemps, très longtemps, allongés dans l'herbe, essayant de reconnaitre les formes que produisaient les nuages.
Luna regarda en direction du saule pleureur : il était en train de disparaitre. Tout le paysage était brouillé et disparaissait lentement comme si on effaçait un dessin. Luna était effrayée. Elle prit la main d'Edwin et la serra, de peur que lui aussi disparaisse. Mais le corps d'Edwin commençait à s'effacer.
-Edwin, reste ! supplia Luna.
La main qu'elle serrait s'évapora et Edwin disparu. Il n'y avait plus rien autours d'elle, à part le néant qui s'étendait à perte de vue. Les larmes coulaient comme une rivière sur les joues de Luna. Ses yeux verts comme la forêt étaient noyés d'eau.
-Edwin ! Reviens, je t'en supplie! cria-t-elle.
Elle se mit à genou et pleura toute les larmes de son corps.


3.
Deux hommes étaient assis à une table en chêne et parlaient en jetant des coups d'oeil réguliers au canapé où était allongée une jeune fille inconsciente.
-Scott, je suis sur que je la connais, s'exclama le premier des hommes.
-C'est possible. Elle est connue, dit l'homme nommé Scott.
La porte de l'appartement s'ouvrit pour laisser entrer une demoiselle appelée Noëlle Even.
Elle était la soeur de Scott. Noëlle était mince et avait de longs cheveux blonds foncés ondulés qu'elle attachait souvent en queue de cheval. Elle portait un pantalon bleu clair bouffant serré aux chevilles par deux anneaux en or et un débardeur blanc avec une petite veste noir.
-Oh Edwin ! Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle en regardant le premier homme de ses yeux bleus. Qui est-ce ? demanda-t-elle en regardant la fille allongée sur le canapé.
-Luna Blue. Ma nouvelle collègue, répondit Edwin.
-Tu me remplace ?
-Bien sur que non.
Elle sourit de ses dents blanches et alla s'asseoir sur l'accoudoir du canapé où était allongée Luna.
-Elle dort ? demanda-t-elle en l'a regardant.
-Elle est inconsciente depuis six heures.
Noëlle hocha la tête et alla s'asseoir sur un fauteuil en prenant un magazine.
- Sa avance au niveau de l'enquête ? questionna Scott de son air décontracté.
-Je suis allé voir un certain Lewis Fake pas très aimable, qui m'a renseigné sur une légende très peu connue. La légende de l'orpheline Zéphire.
-Quelle est cette légende ?
-Lewis m'a raconté qu'il y a deux siècles, une fille appelée Zéphire, a été abandonné à l'âge de quatorze ans. Elle a ensuite été placée dans un orphelinat. Pendant dix longues années, les autres orphelins n'ont cessé de la tourmenter et de la martyriser. Certains disaient que cette fille était un démon. Ce supplice à pris fin pour elle un jour d'automne, alors quelle était au bord du lac Slisjön. Elle a été noyée. Personne n'a jamais su par qui. Mais la haine et la souffrance que Zéphire avait en elle étaient trop grandes pour qu'elle meure. Elle noierait et emmènerait au fond du lac des centaines de personnes par années.
-Ce geste, se serait comme une vengeance ?
-On raconte que toutes ces personnes font parties de l'armée à Zéphire.
-Une armée ?
-De zombie.
Scott hocha la tête et sembla réfléchir :
-Comment se fait-il que Zaphire...
-Zéphire, coupa Edwin.
-Oui. Comment se fait-il que Zéphire ai encore de la chair sur les os ? Comment se maintient-elle en vie ?
-C'est là que sa devient intéressant. Si cette légende est fondée, c'est-à-dire que si Zéphire est réelle et est vraiment responsable de toutes ces disparitions, nous avons un moyen pour l'arrêter.
Scott garda le silence afin qu'il continu.
-Un grimoire incrusté d'un diamant magique la maintient en vie. Il suffit de trouver le grimoire et de détruire le diamant pour anéantir Zéphire.
-Bien. Alors allons vérifier si toute cette histoire est réelle, dit Scott en se levant et en mettant son manteau noir.
Noëlle leva la tête.
-Où allez-vous ?
-Au lac Slisjön. Tu viens avec ? Il se peut que nous aillions besoin d'une aide supplémentaire
Elle se leva en posant son magazine et remit la petite veste qu'elle avait enlevé toute à l'heure. Elle alla dans la pièce voisine pour prendre un collier bleu nuit avec des reflets argentés qu'elle attacha autours de son cou. Elle sentit alors la froideur et l'obscurité de la nuit se répandre dans son corps. Ce collier lui donnait des forces supplémentaires en réunissant les éléments de la nuit et en les lui transmettant.
Scott passa la tête par l'encadrement de la porte :
-Ce collier, ne le met pas trop souvent. Ce n'est pas bon pour toi.
Noëlle hocha la tête et sortit de la pièce.
-On laisse Luna ici? demanda-t-elle.
- On ne va pas la prendre avec, répondit Edwin.
Noëlle et Scott sortirent de l'appartement suivis d'Edwin qui jeta un dernier coup d'oeil en direction de Luna.

Dans la forêt sombre, une Porsch noire aux vitres teintées roulait sur une route sans revêtement. La pluie s'écrasait sur le pare-brise tel un torrent. La voiture s'arrêta devant un cottage de location rouge et blanc. Le conducteur, Edwin, descendit de la voiture en même temps que Scott et Noëlle. Edwin remonta le col de sa veste en cuir pour se protéger de la pluie. Il tourna la tête à gauche lorsque les moutons qui se trouvaient derrière une clôture, autours du cottage se mirent à bêler. Noëlle emprunta le petit sentier sur la droite, suivit des deux hommes. Il y avait des coussins de mousse de tous les côtés à cause de l'humidité du nord de la Suède. Pendant dix minutes, les trois détectives marchèrent en essayant de se protéger des rafales de vent jusqu'à ce qu'ils arrivent au Lac Vert, comme ils l'appelaient entre eux. Un petit ponton menait à une barque qui se trouvait entre les nénuphars et les roseaux. Le lac était sombre et inquiétant.
-Que fait-on ?demanda Edwin. On monte sur la barque, on pagaie jusqu'au milieu du lac et on attend de voir si on se fait noyer ?
-Si on choisi cette option, il ne faudra qu'une personne sur la barque car si Zéphire fait son apparition, il faudra que les deux autre personnes aide la personne sur le bateau, répondit Scott.
-Ou sinon, on tend un piège à Zéphire, proposa Noëlle.
Scott et Edwin tournèrent la tête dans sa direction.
-Oui, on fait avancer la barque vide au milieu de l'eau pour faire croire...
- Si Zéphire est vraiment dans ce lac, elle va savoir qu'il n'y a personne dedans, coupa Edwin.
Noëlle fronça les sourcils.
-Comment veux-tu faire avancer la barque ? En poussant l'air ? questionna-t-il.
-Oui.
-Justement. Normalement, on pagaie et c'est le mouvement des rames dans l'eau qui donne à Zéphire la certitude qu'il y a quelqu'un sur la barque.
-Je n'avais pas pensé à ça.
-Il nous faut un volontaire, dit Edwin.
Les regards se posèrent sur lui.
-Ah non, désoler mais je me suis récemment blessé alors..., dit-il en montrant sa main bandée.
-Papier, cailloux, ciseaux ? demanda Scott à Noëlle.
Edwin laissa échapper un petit rire :
-Tu n'as aucune chance contre lui Noëlle.
Cette dernière et Scott tapèrent trois fois dans le vide. Noëlle montrait les ciseaux et Scott la pierre. Ils recommencèrent deux fois.
-Tout le monde n'est pas mentaliste, marmonna Noëlle en montant sur la barque.
Elle enleva la corde entourée autours du poteau du ponton et commença à ramer.
Edwin donna une tape dans le dos de Scott en souriant. Ils la regardèrent s'éloignée du large.
Elle était maintenant au milieu du lac, seule, sous la pluie. Elle attendait. Elle attendait un signe, un mouvement ou un bruit.
-Je n'aimerais pas être à sa place, dit Edwin. Comment tu fais pour gagner à chaque fois ?
Scott ne répondit pas. Il ne livrait pas ses secrets de mentaliste à l'autre.
Noëlle, pendant ce temps, avait le coeur qui battait à tout rompre. Elle aurait juré avoir senti une secousse. En regardant autours d'elle, elle s'aperçut que l'eau était parfaitement lisse, qu'il n'y avait aucune vague. Sa respiration s'accéléra. Elle regarda en direction de son frère et d'Edwin : ils discutaient et ne s'apercevaient de rien. Quelque chose heurta la péniche, la faisant tanguer. Elle était là. Zéphire était là.
-Scott ! cria Noëlle.
Il tourna rapidement la tête dans sa direction. Edwin, lui, se leva.
-Il se passe quelque chose, dit-il.
-Elle est là! hurla la soeur de Scott en tremblant.



Voila voila... Vous en pensez quoi? Si vous voyez des fautes, des tournures de phrase bizarre etc..., n'hésitez pas à me le dire, sa m'aidera beaucoup ;)

1 réponse

tsintsin Messages postés 64 Date d'inscription samedi 25 juillet 2009 Statut Membre Dernière intervention 31 août 2012 61
27 août 2012 à 02:01
Bonsoir,
Je n'ai pas la prétention d'être un écrivain. Je lis pas mal et dans des genres différents. Tout ce que je vais te dire, ce n'est que pour donner un avis. N'y vois pas la moindre attaque.

Décris davantage ton héroïne au début. On ne sait rien d'elle hormis ses cheveux mouillés.
Evites les détails sans importance. On se fiche qu'on lui apporte une bière alors qu'elle n'a pas commandé. Ou dans ce cas, fait réagir ton héroïne pour exprimer ce que tu voulais dire. Car ta phrase n'apporte rien au récit, du moins, pas correctement.
Joue avec les émotions des personnages. Un dialogue, ce n'est pas juste des paroles. Quand l'homme dit à ton héroïne que c'est dangereux, et qu'il l'a regarde dans les yeux, détailles davantage les expressions des personnages, cela donnera davantage de force et de profondeurs à leurs paroles.

Plus loin, une épée apparait sans qu'on ne le sache dans la main de ton héroïne.
Détailles davantage encore une fois.
Décris davantage tes Umbras.

En somme, n'hésites pas à détailler davantage tes personnages, aussi bien leur physique que leurs expressions.

Ton histoire est pas mal, ton héroïne a des émotions et tu nous les décris bien. Quand tu présentes les autres personnages qu'elle connait, n'hésites pas à nous détailler davantage leur lien entre eux. Amical, collègue, amour. Des p'tits détails ou parole pour dire quand ils ont fait leur connaissance. Par exemple, quand l'homme s'assoie devant elle, dis par exemple qu'elle reconnait son ami, rencontré dans un ... ou lors d'une ... (toi seul le sais)!

Sinon, je te dirais que ton récit est pas mal et je dirais même, vivement la suite. Car on a envie d'en savoir plus. ;-p

Bravo en tout cas, c'est très bien.
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Utilisateur anonyme
27 août 2012 à 20:22
Merci beaucoup, j'ai ajouter des détailles et c'est vrai que mon histoire a comment dire...+ de volumes, de formes? enfin bref tes critiques m'ont beaucoup aidé ;)
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